De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le bras droit d’Emmanuel Macron face aux juges : l’attentat de Nice
Chef de cabinet d’Emmanuel Macron depuis l’été 2017, François-Xavier Lauch a récemment été entendu par les juges, rapporte Le Monde. Le 22 mars, il devait en effet répondre aux questions de deux juges d’instructions au sujet de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice.
A l’époque, François-Xavier Lauch était directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. Il a été entendu en tant que témoin assisté et fait l’objet – avec le dispositif de sécurité prévu ce soir-là – d’une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui. Comme le souligne le quotidien du soir, les charges sont lourdes. Suffisamment pour que les magistrats disent vouloir "examiner les faits sous l’angle de l’homicide et des blessures involontaires". Toutefois, le statut choisi indique que, pour l’heure, la justice n’a pas assez d’élément pour mettre le chef de cabinet en examen.
Deux réunions, auxquelles participait François-Xavier Lauch, intéressent tout spécialement les juges. C’est à ce moment là qu’a été décidé le dispositif de sécurité à mettre en place. La première s’est déroulée le 28 juin 2016, la seconde le 7 juillet 2016.
Pour rappel, le 14 juillet 2016, 86 personnes ont été tuées et 400 autres blessées. Lahouaiej Bouhlel, chauffeur-livreur tunisien de 31 ans, avait lancé son camion sur la foule avant d’ouvrir le feu sur les policiers qui l’ont abattu. Parmi les morts figure notamment Yannis, un enfant de 4 ans. C’est l’avocat de sa famille, maitre Yassine Bouzrou, qui a fait une demande d’acte.
Le bras droit d’Emmanuel Macron face aux juges : l’affaire Benalla
François-Xavier Lauch fait également partie des membres du cabinet d’Emmanuel Macron qui seront entendus dans le cadre de l’affaire Benalla. Comme Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, et Patrick Strozda, directeur du cabinet du président, il devra à nouveau répondre aux questions des juges.
Cependant, dans cette affaire, il n’a pas le statut de témoin. Depuis qu’il a déposé sa plainte pour "usage de faux", il est partie civile dans le dossier.
En pratique, c’est à propos de "l’affaire dans l’affaire" que François-Xavier Lauch doit être entendu, rappelle Le Monde. Les entretiens porteront donc sur l’utilisation indue de passeports diplomatiques par l’ancien chargé de mission d’Emmanuel Macron.