De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après des mois et des mois de débats et de navettes parlementaires, la loi Macron, du nom du ministre de l’Economie Emmanuel Macron, a enfin été adoptée jeudi soir à l’Assemblée nationale. Une adoption effectuée aux forceps puisque le gouvernement de Manuel Valls a, pour la troisième fois, utilisé l’article 49.3.
Maintenant qu’Emmanuel Macron a fait voter le texte majeur de son passage au ministère de l’Economie, beaucoup de socialistes s’interrogent sur le futur du ministre le plus en vogue, mais aussi controversé, du gouvernement.
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Nombreux sont ceux à le voir à l’Assemblée nationale, mais quelques rangs derrières, en tant que député socialiste. Il faut dire que l’ancien banquier réfléchirait depuis l’année dernière à être candidat pour les prochaines élections législatives de 2017, ainsi que l’écrivait le Nouvel Observateur, le 23 janvier 2014.
Hautes-Pyrénées, Côte d’Or, Normandie…
Comme le note le Lab d’Europe 1, le député socialiste Jean Glavany se dit prêt à céder au ministre sa circonscription des Hautes-Pyrénées afin de prendre sa succession. Le ministre du Travail, François Rebsamen, a quant à lui déclaré au Parisien qu’il était prêt à offrir à son collègue du gouvernement un point de chute dans son fief, en Côte-d’Or. Le député de l’Eure François Loncle explique, toujours dans le Parisien, qu’il imaginerait bien Emmanuel Macron se présenter sur les terres normandes.
Selon le quotidien, le ministre de l’Economie aurait également reçu des propositions dans le Val-de-Marne et dans la Somme. De quoi faire réfléchir l’ancien banquier qui, rappelons-le, n’a toujours pas sa carte au Parti socialiste…
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