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C'est un présidentiable, explique Le Figaro. Pourtant, et cela surprend beaucoup, Bernard Cazeneuve ne semble pas profiter de la crise sanitaire pour faire entendre sa voix. Au contraire, même. Il reste très silencieux, ce qui n'est pas sans trancher avec l'attitude qu'il avait pourtant adopté durant la campagne pour les élections municipales de 2020. C'est que, après le cuisant échec de Benoît Hamon à l'élection présidentielle de 2017, les anciens amis de François Hollande – celles et ceux qui continuent à défendre le principe de sociale-démocratie – semblent avoir récupéré les manettes du Parti Socialiste (PS). Avoir été ministre de l'Intérieur puis Premier ministre constitue de facto un CV de choix.
Dès lors, faut-il voir en Bernard Cazeneuve comme un rival potentiel du président Macron ? C'est en tout cas ce que voudrait croire les cadres du parti... Et ce qu'affirme Le Monde. En effet, d'après le quotidien de référence, l'ancien ministre de François Hollande aurait même de quoi inquiéter les cercles du pouvoir. "Au sein du parti présidentiel, plusieurs élus le considèrent comme un potentiel rival d'Emmanuel Macron dans la perspective de présidentielle de 2022", écrit le quotidien du soir.
Bernard Cazeneuve joue la carte de l'union nationale
"La division pour moi est inconcevable", a expliqué le socialiste, qui a décidé de jouer la carte de l'union nationale. Et lui de souligner qu'il a eu à gouverner dans des circonstantes relativement similaires. Il dut comprendre les "responsables gouvernementaux dont la mission est si difficile". Ce ne sont cependant pas les seuls mots qu'a eu l'ancien bras droit de François Hollande, rapporte Le Figaro qui l'a interrogé. "Dans le contexte particulièrement éprouvant où se trouve notre pays et compte tenu de l’inquiétude légitime des Français pour leur santé et pour leur avenir. Nous devons souhaiter que ceux qui sont en première ligne réussissent à surmonter le terrible défi, inédit, auquel nous sommes collectivement confrontés", déclare-t-il. Est-ce à dire qu'il oublie toute ambition ? Pas nécessairement.
Bernard Cazeneuve : il pense déjà à l'après
Pour Le Figaro, qui a pu s'entretenir avec l'ancien homme d'Etat, pas de doute. Bernard Cazeneuve n'est peut-être pas en campagne, mais son regard est toujours porté vers la France, la politique et l'après. S'il n'entend pas condamner de suite les responsables politiques aux manettes, il juge cependant que ce temps devra venir. "Lorsque cette séquence sera terminée viendra le temps de revenir sur ce qui s'est passé et d'en débattre au Parlement et dans la société", a-t-il expliqué.
Et lui de poursuivre : "Les décisions sont difficiles à prendre, on ne dispose pas toujours de toutes les données souhaitées. Il faut laisser agir ceux qui ont la responsabilité de faire face à cette épreuve". "Après, en revanche, ce sera une autre affaire...", note pour sa part le quotidien marqué à droite dans un commentaire lourd de sens.
Laïcité, soutiens politiques... Les dernières interventions de Bernard Cazeneuve
Avant les débuts de l'épidémie, Bernard Cazeneuve avait programmé plusieurs interventions, notamment en amont des élections municipales dont le premier tour a finalement été maintenu par l'exécutif.
Récemment, indique Le Parisien, il s'était par exemple rendu à l'auditorium du conservatoire de Sarcelle, où il avait décidé d'apporter son soutien au candidat local Socialiste, Patrick Haddad. Il y a abordé certains de ses sujets phares : la laïcité, le communautarisme, le multiculturalisme et la "souffrance sociale". Des thématiques essentielles, estime-t-il au bon vivre-ensemble en France.