De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Préparer les esprits. "Si les variants commencent à se diffuser partout, alors on prendra des mesures supplémentaires, évidemment. Et cela s'appelle le confinement", a récemment déclaré le ministre de la Santé et des solidarités, dans les colonnes du Parisien. Des propos qui font indéniablement écho à ceux tenus quelques jours auparavant devant les caméras du 20h de TF1. "Si la situation est amenée à évoluer avec une progression de l'épidémie et la saturation des services de réanimations, nous prendrons des mesures plus dures, comme celles de cet automne", reconnaissait-il alors sans ambages, le 21 janvier 2021. "Nous pouvons aller vers un confinement si la situation l'exigeait pour mettre un coup d'arrêt à la progression du virus", a-t-il ensuite ajouté.
Olivier Véran est loin d'être le seul à évoquer cette solution de dernier recours contre la pandémie de coronavirus Covid-19. Les équipes de communication de Matignon commencent aussi à aborder la question et à préparer les Français à un tel type de réponse au SARS-CoV-2. "On ne va pas attendre que la vague déborde", ont-elles notamment affirmé. A l'époque, le gouvernement entendait encore se laisser quelques jours pour analyser les effets du couvre-feu national porté à 18 heures. Une mesure "efficace", assuraient les communicants du Premier ministre, pour "contenir l'augmentation". De toute évidence, cela ne suffit plus aujourd'hui.
Coronavirus : Emmanuel Macron devrait annoncer un nouveau confinement
Le troisième confinement approche, cela ne fait désormais plus l'objet d'un doute. Les chiffres, qu'attendait Matignon, arrivent et ils s'avèrent, indique Le Figaro, assez peu encourageants. Chaque jour, l'Hexagone compte 20 000 cas supplémentaires, ce qui représente statistiquement 1 000 contaminations à l'heure. Un "plateau haut", de l'avis du Premier ministre et de ses équipes. Lequel justifierait une allocution présidentielle le mercredi 27 janvier 2021, à l'issue du prochain Conseil de défense sanitaire.
"L'impact du variant anglais dans les tests va compter. Et on sait que ça peut évoluer très vite, fait savoir un proche du chef du gouvernement. Entre pas de confinement et un confinement, c'est le confinement qui est le plus probable", expliquent les conseillers de l'exécutif au quotidien national. De quoi, encore une fois, préparer doucement les esprits. Reste à savoir comment Emmanuel Macron pourra le dire...
Troisième confinement : ce qu'Emmanuel Macron pourrait vous dire
Si le chef de l'Etat entend rendre le nouveau confinement acceptable, il lui faudra être incroyablement vigilant, explique encore Le Figaro. Emmanuel Macron pourrait facilement se faire son propre ennemi, s'il continuait à jouer de la provocation. Ses remarques et ses tacles, récemment au sujet des "66 millions de procureurs", viennent évidemment à l'esprit.
"Pour rendre acceptable le prochain confinement, le président de la République aura plus que jamais besoin de faire preuve d'esprit de compréhension, de capacité de persuasion voire d'aptitude à la consolation", analyse nos confrères qui semblent recommander une recherche du consensus davantage qu'un choc frontal, en somme.
Troisième confinement : les scénarios du gouvernement
Si le confinement est assuré, l'exécutif doit encore décider de son degré d'intensité. Ressemblera-t-il à ce que les Françaises et les Français ont connu au début de l'hiver dernier ? Ou sera-t-il, au contraire, plus strict comme en mars ? "On est plutôt sur un format novembre, avec écoles ouvertes et commerces fermés", estime pour sa part un "membre du gouvernement" dont Le Figaro ne donne pas le nom.
"Je préfère les modalités qui ont prévalu en novembre, avec les établissements ouverts, d'autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a fonctionné", argumente pour sa part Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale, dans les colonnes du Journal du Dimanche. Rendez-vous mercredi.