Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Emmanuel Macron : les bons et les mauvais "gilets jaunes"
Ils exprimeraient une "protestation légitime" pour une courte majorité de Français. Les "gilets jaunes", en dépit des multiples scènes de violence qui ont jalonné les manifestations continuent à bénéficier du soutien de 55% de la population d’après Le Monde. Le quotidien du soir, qui s’appuie sur un sondage Odoxa publié le 21 mars, indique également à quel point cette situation interroge, à l’Elysée. C’est pourquoi le chef de l’Etat l’assure : il a envie d’apporter une réponse à celles et ceux qui ont occupé les ronds-points. Mais pas tous…
Venu à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire) pour débattre avec des élus, puis des écoliers, Emmanuel Macron a répondu pendant deux heures aux questions des élèves de CM2 et de 6ème. "C’est quoi les ‘gilets jaunes’ ?", demande d’ailleurs l’un des enfants, rapporte Le Figaro. "La vraie question c’est : ‘qui c’est les ‘gilets jaunes’ ? En décembre, c’étaient des gens qui se disaient : ‘ce n’est pas juste on travaille et on ne vit pas bien’", explique alors le locataire de l’Elysée. Non sans préciser, il y a des bons et des mauvais "gilets jaunes".
Emmanuel Macron contre les casseurs : ces "gilets jaunes" qu’il "n’aime pas"
"Et puis après, il y a des gens qui se sont mis dans ce mouvement, qui ne veulent plus aucune règle et qui disent ‘la République, ça ne nous intéresse plus", assène encore le chef de l’Etat. "On a vu arriver des gens hyper violents. Il n’y a rien dans une République qui justifie de tout casser. On n’est pas dans une tyrannie", poursuit-il devant les élèves.
"Quand on est minoritaire, on n’a pas le droit de dire qu’on peut tout casser parce qu’on est pas d’accord. Eux, ce sont les gilets jaunes que je n’aime pas", continue-t-il tout de go. Non sans poursuivre : "Il faut que ces gens comprennent que leur cause n’en est pas une".
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron s’attaque aux casseurs. En février, rappelle Le Figaro, il leur avait reproché la hausse de la mortalité sur les routes après la destruction de nombreux radars…
Emmanuel Macron : quelle réponse apporter aux autres "gilets jaunes" ?
Difficile de savoir, pour autant, quelle réponse le président de la République entend fournir aux "gilets jaunes" qu’il apprécie. "Additionner 66 millions de voix individuelles ne construit pas un projet commun. Une addition de 66 millions de voix individuelles ne fait pas une nation", a-t-il d’ailleurs reconnu. Le Monde pointe d’ailleurs du doigt l’absence de mode d’emploi qui complexifie sensiblement la tache de l’exécutif…
Pour autant, l’Elysée dit avoir un modèle : "les ordonnances de la Sécurité sociale qui ont contribué à faire nation après la guerre". "Notre République est à un moment où elle a besoin d’une respiration nouvelle", estime en effet Emmanuel Macron qui, d’après Le Figaro, se contente de "suggérer", "d’évoquer" ou "d’esquisser"…