La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Après avoir reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky ce dimanche 14 mai 2023, le président doit recontrer bon nombre d’industriels ce lundi, à l’occasion du sommet "Choose France". À la suite de ces entretiens, Emmanuel Macron sera reçu sur le plateau du journal télévisé de TF1 par Anne-Claire Coudray à 20h. Depuis le 22 mars et son passage sur l’édition de 13h de la même chaîne, il n’était plus apparu sur les écrans de télévision dans un tel cadre. Cette interview intervient au lendemain d’un entretien accordé pour L’Opinion, dans lequel le président aborde divers sujets, qui seront également évoqués ce lundi soir.
Une reprise en main de l'agenda politique est dans le viseur de l’exécutif alors que le gouvernement semble plus fragilisé que jamais. Son retour au premier plan semble désormais officiel. Lors de la très contestée réforme des retraites, Élisabeth Borne semblait isolée, et même mise sous pression par un président quelque peu à l’écart.
Des éclaircissements autour des retraites
La réforme des retraites reste le sujet au cœur de l’actualité malgré la promulgation de la loi le 14 avril dernier par les Sages, puis par l’exécutif. Le dossier, toujours aussi discuté par les membres de l’opposition et par les syndicats, mérite quelques éclaircissements. L’occasion donc pour l’exécutif de clarifier certaines mesures et de réaffirmer leur mise en œuvre le 1er septembre prochain.
Emmanuel Macron avait regretté que son camp n’ait "pas réussi à expliquer suffisamment la nécessité de cette réforme" et ce à quelques semaines de l’examen à l’Assemblée d’une proposition d’abrogation de la réforme portée par le groupe indépendant Liot prévue ce 8 juin. Ce soir, il devrait évoquer cette échéance, qui sera sûrement la dernière pour le projet de loi.
De plus, le président de la République aura probablement quelques phrases à destination des oppositions. "Certains ont prétendu que l’on pouvait éviter la réforme, sans dire ce qu’ils proposaient à la place", a-t-il détaillé dans son entretien accordé à L’Opinion.
Faire plus pour les classes moyennes
Dans ses déclarations récentes, le président, appuyé par Bruno Le Maire, a regretté le manque de considération à l’égard des classes moyennes. "Nous aidons beaucoup les gens qui sont dans le désarroi, qui ont décroché. Nous aidons beaucoup les bas salaires, et nous avons fait plus avec la prime d’activité. Mais la fiscalisation des revenus des classes moyennes est trop importante et s’accélère trop vite. Elle écrase les gains de pouvoir d’achat entre 1 500 et 2 500 euros". Ce thème devrait sans doute être abordé durant son entretien accordé à TF1.
"Je parle de ceux qui sont trop riches pour être aidées et pas assez riches pour bien vivre. Pour corriger cela, il faut continuer de restaurer les services publics. Mais il faut aussi permettre aux classes moyennes de vivre mieux avec leur salaire. Et donc continuer de baisser leurs impôts."
Des décisions écologiques surprenantes
Lors d’un discours à l’Élysée sur la réindustrialisation de la France, ce jeudi 11 mai, Emmanuel Macron a surpris beaucoup de monde. Il a appelé à une "pause réglementaire européenne", en matière de contraintes environnementales. Il justifie ses propos en estimant que l’Union avait fait "plus que tout ses voisins" et qu’elle avait "besoin de stabilité" pour son industrie.
"On est devant, en termes réglementaires, les Américains, les Chinois ou toute autre puissance au monde", a ainsi estimé le président de la République lors d’un discours à l’Élysée sur la réindustrialisation de la France. Pour lui, "il ne faut pas qu’on fasse de nouveaux changements de règles, parce qu’on va perdre tous les acteurs", et faire peser des "risques" sur les "financements" de projets, comme l'explique Le Figaro.
Une phrase, reprise par plusieurs médias, dans le sillage de l’AFP, qui suscite les réactions sceptiques ou critiques de plusieurs élus de gauche ou écologistes. Eux, y voient le signe de l’ambition écologique amoindrie du chef de l’État.
Autant dire que cette invitation au 20h de TF1 tombe à pic, dans un contexte particulier, et dans lequel le président de la République veut se réaffirmer en tant que leader. Questions et réponses sont donc attendues pour cette édition du journal télévisé de 20h sur TF1.