De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cette habitude qui pourrait les trahir
Depuis qu’ils sont à l’Élysée, Emmanuel et Brigitte Macron ont pris quelques habitudes. Ainsi dans Madame la présidente, Ava Djamshidi et Nathalie Schuck relatent comment le président et son épouse trouvent souvent refuge à la résidence de la Lanterne, près de Versailles, le week-end. Là, il n’est pas rare que Brigitte Macron passe aux fourneaux ou que le couple se fasse une soirée "The Voice".
Les gilets jaunes l’ont d’ailleurs bien compris et ils ont même tenté de payer une petite visite au président de la République et la première dame, au mois de novembre. En chemin, les manifestants en chasuble fluo avaient toutefois été confrontés aux forces de l’ordre présentes sur place. Des autorités qui en ce moment en veuillent particulièrement à Emmanuel Macron…
Les forces de police demandent plus de moyen
Dès que le couple présidentiel se rend à la Lanterne, des forces de police – douze personnes précisément - sont dépêchées sur place pour assurer la sécurité du chef de l’Etat et de son épouse. Résultat : "Vous avez quatre patrouilles en moins concrètement sur le département [des Yvelines] pour faire les tâches police-secours", dénonce auprès de BFMTV le secrétaire départemental 78 Alliance Police nationale tout ajoutant que cela crée un délai dans la réponse du service public et un impact sur le reste du territoire.
Un effet de vase qui s’ajoute déjà à un "manque crucial d’effectif dans le département", ajoute le secrétaire 78 Unité-SGP Police.
Six postes ont bien été créés, mais c’est insuffisant et le ras bol est tenace. D’autant que Gérard Larcher, le président du Sénat, a également une demeure dans le département et qu’il s’y rend régulièrement pour aller chasser. Là-encore, cela nécessite une patrouille de surveillance.
La préfecture assure avoir fait remonter les informations à la présidence et au ministère de l’Intérieur. Les autorités envisageraient, elles, le recrutement de 36 personnes, selon Le Figaro.
Ce n’est pas la première fois que des forces de l’ordre affectées à la protection d’une résidence du couple présidentiel fait part de mécontentements….
Une protection parfois délicate
L’an passé, les CRS chargés de garder la ville des époux Macron au Touquet avaient signifié plusieurs fois leur ras-le-bol. Ils avaient notamment dû batailler pour récupérer fusil d’assaut et gilets pare-balles lesquels leur avaient été retirés après les plaintes de riverains. Parmi leurs demandes, se trouvait également celle d’une aubette, un petit abri pour se protéger en cas d’intempérie.
Finalement, selon La Voix du Nord, ces exigences ont été mal perçues en haut lieu et c’est en partie pour cela que les CRS ont été remplacés en février 2018 par des gendarmes. Les premiers ont toutefois dû se redéployer devant la belle demeure au mois de janvier dernier, quand les gilets jaunes ont fait savoir qu’ils viendraient rendre visite à la résidence secondaire des Macron.…