Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Les retraités auront-ils droit à un dernier cadeau avant l’élection présidentielle de 2022 ? Emmanuel Macron doit en tout cas prendre la parole ce mardi 9 novembre 2021 pour détailler un ensemble de nouvelles mesures sanitaires, relatives à la dégradation de la situation épidémiologique en France, mais pas que. Il pourrait aussi parler, soutient le quotidien La Dépêche sur son site, de la réforme des retraites. Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a fait savoir que le sujet serait amené sur la table. La situation économique étant meilleure que celle observée en septembre dernier, l’exécutif pourrait être tenté de revenir sur ses engagements…
Pour autant, Emmanuel Macron n’a pas que les retraités en tête. En témoignent ses multiples plans de protection à l’attention des chômeurs ou des indépendants par exemple. Les premiers, a récemment fait savoir le gouvernement, auront droit à un important coup de pouce financier, chiffré à 1 000 euros par personne éligible. L’annonce, survenue le 7 octobre 2021, a été suivie d’un décret paru au Journal officiel (édition du 30 octobre) pour détailler les modalités de ce versement exceptionnel, informe Midi Libre sur son site.
A quelles aides les chômeurs auront-ils droit avant l’élection présidentielle ?
Dans le détail, poursuivent nos confrères, cette aide pécuniaire ne sera octroyée qu’à certains demandeurs d’emploi, en recherche de longue durée et "engagés dans une formation nécessaire à l’acquisition des compétences requises pour occuper un emploi correspondant à une offre déposée par une entreprise auprès de Pôle emploi".
Plus précisément, la formation doit débuter entre le 1er novembre 2021 et le 3 décembre 2022 pour demeurer éligible. Après quoi, il revient au Pôle emploi de verser l’aide, en deux fois : d'abord "au plus tard un mois après l’entrée en formation" puis, ensuite, à l’issue de la procédure.
Des réformes qui interviennent, rappelons-le, après la transformation du système d’assurance chômage… jugée dangereuse pour les travailleurs précaires, indique Alternatives-Economiques.
Indépendants : que leur a promis le gouvernement ?
Emmanuel Macron n’en a pas que pour les chômeurs de longue durée : il a aussi prévu plusieurs mesures pour protéger et accompagner les trois millions d’indépendants du pays. Il s’agit aussi, résume La Croix sur son site, de "simplifier" l’exercice de leur activité. Ce qui semble réjouir le président de l’Union des entreprises de proximité (U2P), Dominique Métayer.
Et pour cause ! Le chef de l’Etat a annoncé la protection du patrimoine personnel des indépendants, qui ne mettront plus en danger leurs propres actifs pour pouvoir travailler. Le président a aussi annoncé un panel de déductions fiscales pensées pour permettre la transmission de l’entreprise à l’approche de la cessation d’activité ; puisque le cédant voit le plafond d’exonération sur la plus-value grimper à 500 000 euros contre 300 000 initialement. L’acquéreur, pour sa part, peut déduire l’amortissement du fond acquis.
En outre, le président a aussi annoncé la levée de certaines contraintes pesant sur l’assurance-chômage.
Faut-il voir la réforme des retraites comme un cadeau à l’attention des retraités ?
"La situation économique est meilleure que ce que les experts prévoyaient, le taux de chômage est à un niveau jamais atteint depuis 2008", rappelaient récemment les conseillers du président de la République. De quoi nourrir l’espoir, peut-être, d’un retour en force de la réforme des retraites. D’aucuns s’attendent en effet à ce que le chef de l’Etat prennent de nouveaux engagements à ce sujet à six mois seulement du dernier scrutin du mandat.
Mais faudrait-il y voir un cadeau fait aux retraités ? Force est de constater qu’ils comptent parmi les rares à souhaiter et activement soutenir une telle transformation de notre modèle de solidarité inter-générationnelle, ainsi que l’a déjà écrit Planet. "On sait désormais que les seuls à soutenir franchement la réforme, ce sont ceux qui n'en subiront pas les conséquences, alors même qu'ils ont refusé de repousser l'âge de leur départ en retraite quand ils étaient encore concernés", affirmait en effet le politologue Christophe Bouillaud dans nos colonnes.