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La course à la présidentielle de 2027 en France commence déjà à prendre une tournure inattendue avec un sondage Ifop commandé par le Journal du Dimanche (JDD). Alors que plusieurs personnalités politiques ont déjà commencé à dévoiler leurs ambitions pour le scrutin à venir, une nouvelle figure émerge en tête, sans crier gare. Ce résultat spectaculaire, mais pour certains pas totalement étonnant, secoue les prévisions politiques.
Édouard Philippe : la voix privilégiée de la majorité
Édouard Philippe, continue de jouir d'une immense popularité au sein de la majorité présidentielle. Il reste la personnalité politique préférée des Français. Avec un taux d'approbation impressionnant de 88 % parmi les électeurs de la majorité, l'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron s'affirme comme un acteur politique majeur en vue de l'élection de 2027.
En publiant son nouveau livre intime et politique, "Des lieux qui disent" (Éditions JC Lattès, 2023), en septembre dernier, Édouard Philippe a marqué son intention de s'impliquer davantage dans la politique future. Cette popularité durable s'explique en grande partie par sa gestion de la crise du Covid-19, qui a laissé une impression positive auprès du public français. Par ailleurs, sa sincérité lorsqu'il admet "ne pas avoir toutes les réponses" contribue à renforcer son crédit auprès des électeurs, comme l'a souligné Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop.
Des nouveaux acteurs dans les coulisses
Cependant, alors qu'Édouard Philippe conserve une position de leader confortable au sein de la majorité présidentielle, d'autres acteurs politique s, jusqu'ici en retrait, commencent à attirer l'attention :
- Édouard Philippe reste en second du classement, avec 55 % des personnes interrogées prêtes à voter pour lui. Son statut de favori bien établi se reflète dans ce pourcentage élevé, démontrant sa capacité à rassembler un large soutien au sein de la majorité présidentielle.
- Gérald Darmanin occupe la troisième position, avec 49 % de sondés prêts à le soutenir. Sa détermination à se lancer dans la course présidentielle est évidente, et il compte sur un appui significatif au sein de la majorité.
- Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, suit de près avec 48 % d'approbation. Sa politique économique et ses propositions pour l'avenir de la France semblent trouver un écho favorable auprès des électeurs.
- Élisabeth Borne, actuelle cheffe du gouvernement, recueille 46 % des voix. Sa position en quatrième place montre qu'elle est une candidate sérieuse pour incarner la majorité présidentielle en 2027.
- Jean Castex, l'ancien Premier ministre, arrive en cinquième position avec un score de 40 %. Bien qu'il soit légèrement en retrait par rapport à d'autres concurrents, il conserve une base solide de soutien.
- François Bayrou, président du Modem, se classe en dernière position avec seulement 30 % d'approbation. Ces résultats indiquent un défi potentiel pour sa candidature au sein de la majorité présidentielle.
Reste à savoir maintenant qui est la première personnalité politiqu e en tête de ce classement, bénéficiant d'un soutien de 57 % des personnes interrogées, prêtes à voter pour lui.
Gabriel Attal, l'étoile montante
Dans ce sondage, Gabriel Attal, âgé de seulement 34 ans, se positionne en tête avec 57 %des suffrages, devenant ainsi le candidat potentiel qui incarnerait le mieux l'actuelle majorité présidentielle dans quatre ans. Cette percée remarquable propulse Gabriel Attal devant des figures bien établies comme Édouard Philippe.
L'une des particularités de cette révélation est que Gabriel Attaln'a pas encore clairement déclaré ses ambitions présidentielles. Selon son entourage, il serait davantage enclin à briguer la mairie de Paris. Cependant, il semble que l'engouement autour de sa personne ait pris de l'ampleur depuis sa nomination au ministère de l'Éducation nationale.
La trajectoire exceptionnelle de Gabriel Attal
Sa jeune image dynamique, associée à des annonces audacieuses concernant le recrutement des enseignants, la lutte contre le harcèlement scolaire et la défense de la laïcité dans les établissements, y compris l'interdiction de l'abaya, ont considérablement renforcé sa popularité.
Cet ambitieux trentenaire, devenu en 2018 le plus jeune membre d'un gouvernement sous la Vᵉ République, a également fait de la réforme de l'éducation l'un de ses objectifs prioritaires. La question qui se pose maintenant est de savoir s'il parviendra à maintenir cette dynamique politique dans la course à la présidentielle de 2027.