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Christian Estrosi sort l’artillerie lourde. Il évoque même un "scandale d’Etat". Rien que ça. Mais de quoi s’agit-il ? La raison de sa colère, c'est qu'il n’a pas été invité à une réunion portant sur l’immigration massive dans la région et qui, en plus, s’est tenue dans sa ville. À cette réunion de crise "une trentaine d’agents de haut rang", selon Le Figaro, composaient l’assistance.
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Des gendarmes, des cadres des douanes et de la SNCF ont donc participé à cette assemblée réunie le 9 juillet dernier à l’initiative du préfet des Alpes-Maritimes qui n’a pas jugé utile d’en informer le maire de Nice. Hier, sur les ondes de France Inter, le "motodidacte" a fait part de sa colère dénonçant ni plus ni moins qu'un "scandale d’Etat" comme l’ont relayé nos confrères du Lab.
"Je découvre avec stupéfaction cette réunion, qui curieusement s'est tenue secrètement à Nice" peste-t-il demandant au passage des comptes à Bernard Cazeneuve. "C'est un scandale d'Etat. Je demande des explications au ministre de l'Intérieur et au préfet des Alpes-Maritimes: comment peut-on dans la cinquième ville de France tenir une réunion secrète alors que j'ai administré la ville. Alors que mes concitoyens en subissent les conséquences. Et que cela est bien soigneusement camouflé" s’est-il encore interrogé.
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Si cette non-invitation est difficile à digérer pour Christian Estrosi c’est parce que les thèmes de l’immigration et de la sécurité lui sont particulièrement chers. Ne manquant pas une occasion de dire tout le mal qu’il pense de la politique migratoire de la France, l’édile Niçois était visiblement vexé d’apprendre la tenue d’une telle réunion dans les colonnes du Figaro.