De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des années durant, il aura dirigé le Fonds monétaire international (FMI). Dorénavant, le nom de Dominique Strauss-Kahn apparaît dans les Pandora Papers, un nouveau scandale financier sur fond d’évasion ou d’optimisation fiscale. L’ancien ministre est loin d’être la seule personnalité française à figurer dans cette liste, dressée par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ). Au total, près de six-cents de nos concitoyens ont également été épinglés, indique le Huffington Post.
L’ex-directeur général du FMI, qui exerce aujourd’hui une activité de consultant en plus de donner quelques conférences, aurait fait transiter plusieurs millions de dollars d’honoraires à l’aide d’une société marocaine basée dans la zone franche de Casablanca, au Maroc (CFC). Ce faisant, il se serait évité beaucoup d'impôts… Ce que nie sans surprise le principal intéressé.
Plus important peut-être, informe France Inter sur la base des révélations de l’ICIJ : le Maroc, où DSK s’est installé après l’affaire du Sofitel, n’est pas le seul pays à recevoir son affection. En 2018, il créait une autre société à Ras al-Khaimah, aux Émirats arabes unis. Un territoire qui concurrence des paradis fiscaux établis et revient très régulièrement dans l’affaire des Dubai Papers…
Où DSK paie-t-il ses impôts ?
L’ancien ministre des Finances s’est considérablement agacé, après de telles révélations. Il a choisi Twitter pour se défendre des accusations portées, à la suite de telles révélations, par Cash Investigation. "Quand la méchanceté devient mensonge", attaque d’entrée de jeu l’ex-patron du FMI. Il poursuit : "Vos équipes de professionnels auraient pu vérifier que je suis résident fiscal marocain depuis 2013 et que j'y paye mes impôts à hauteur de 23,8 % de mes bénéfices, soit 812.000 euros pour les années 2018, 2019 et 2020", détaille-t-il.