Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Joan Taris était le président du Modem Gironde depuis 2008, mais aussi élu régional. Ce dimanche 21 janvier aux alentours de 7 heures, il s’est donné la mort en se jetant du pont d'Aquitaine dans la banlieue bordelaise, qui relie Bordeaux à Lormont au-dessus de la Garonne, selon les pompiers joints par Ouest-France. Son corps sans vie a été retrouvé sur la rive droite à hauteur de la commune de Lormont. Pour le moment, les raisons de son geste désespéré ne sont pas expliquées.
A lire aussi : Le MoDem : un parti au bord de l’asphyxie ?
Les politiques lui rendent hommage
L’homme politique avait de nombreuses casquettes. En effet, en plus d’être le président du Modem Gironde, il était également adjoint au maire du Bouscat, dans la banlieue de Bordeaux, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et directeur de cabinet du maire centriste de Saint-Médard-en-Jalles, Jacques Mangon. À l’automne dernier il avait annoncé sa décision de ne se pas se présenter à sa propre succession de président du Modem Gironde afin d’être concentré à 100% sur ses mandats d’élus locaux.
Depuis l’annonce de sa mort, de nombreuses personnalités politiques lui rendent hommage à commencer par François Bayrou le président du Modem. « Joan Taris était brillant, intelligent, travailleur, engagé et fidèle. Il était mon ami », a-t-il écrit sur son compte Twitter. De son côté, Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, se dit « abasourdi » par cette disparition. « Je garde en mémoire son volontarisme dans les débats en séances plénières et en commissions permanentes. Il aimait et savait défendre le fait régional ». L’ancien ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl est lui aussi bouleversé. « Jeune et talentueux élu, homme de convictions, défenseur engagé de la @NvelleAquitaine dont il présidait le groupe @MoDem . Pensées et condoléances à ses proches ».
EN VIDEO. L'affaire des assistants parlementaires du MoDem, c'est quoi ?