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Dominique Baudis a été admis à l’hôpital du Val-de-Grâce le 5 avril dernier. Il y est décédé ce jeudi matin, à 66 ans, des suites d’un cancer généralisé, à 4 jours de son 67ème anniversaire.
Dominique Baudis journaliste
Avant de se lancer en politique, le jeune diplômé de Sciences Po a débuté une carrière de journaliste à la télévision. Il a ainsi commencé en couvrant la guerre au Liban en 1971. D’abord correspondant au Proche-Orient pour l’ORTF, il est ensuite passé chez TF1 dont il a été le présentateur du journal télévisé, de 1978 à 1980. Par la suite, il a présenté celui de France 3 jusqu’en 1982.
La politique, une affaire de famille
Si Dominique Baudis vient d’une famille de politiciens, il n’est entré réellement en politique qu’à partir de 1983 en se faisant élire à la mairie de Toulouse. Le nouvel édile a alors succèdé à son père, Pierre Baudis, qui dirigeait la ville rose depuis 1971. Sa carrière de journaliste a pris définitivement fin et il s'est consacré pleinement à sa nouvelle fonction. Le défenseur des droits a été réélu à la tête de la mairie lors des élections de 1989 et de 1995.
En 1986, il est entré au conseil régional de Midi-Pyrénées qu’il a présidé. Il a également été élu député de la Haute-Garonne de 1986 à 2002, et député européen en 1984, avant d’être réélu en 1994 puis 2009. Succédant à Alain Peyrefitte en 2000, il a présidé durant un an le comité éditorial du Figaro. Dominique Baudis a ensuite été nommé en 2001 par Jacques Chirac au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Cette nomination l’a obligé à démissionner de tous ses autres mandats et fonctions. De nombreux politiques de gauche, dont François Hollande, avaient alors émis des critiques. C’est notamment au cours de son mandat au sein du CSA qu’il avait lancé le grand projet de la Télévision numérique Terrestre (TNT).
Victime d'une rumeur folle
En 2003, il a été mis en cause par des prostituées de la région de Toulouse dans l’affaire du tueur en série Patrice Allègre. Il était notamment accusé de viol, meurtre et d'actes de barbarie. Ce n'est qu’en 2005 qu’il a finalement été complètement innocenté. Il a ensuite témoigné de son combat contre les rumeurs dans un livre, Face à la calomnie.
Dominique Baudis a ensuite pris la tête du monde arabe (IMA) en février 2007. Sa dernière fonction a été celle de défenseur des droits où Nicolas sarkozy l'avait nommé en 2011.
L'ancien maire et journaliste laisse derrière lui une épouse, la journaliste et écrivain franco-algérienne Ysabel Saïah-Baudis, ainsi que trois enfants dont Florence, qui s’est engagée en politique à Toulouse sur les traces familiales.
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