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L'Elysée, qui fait face aux "gilets jaunes" depuis plusieurs semaines, a trouvé un parfait responsable à la crise. Et il a décidé de lui mener une guerre impitoyable, loin des regards.
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La guerre secrète menée par l’Elysée : les technocrates, cible principale d’Emmanuel Macron ?

Depuis le début de la crise des "gilets jaunes", ils concentrent sur eux de très nombreuses critiques – si pas toutes. Aujourd’hui la guerre est déclarée rapporte Le Parisien. Emmanuel Macron ne souhaiterait plus laisser la main aux "technocrates" qu’il accuserait de saboter ses réformes, particulièrement celles visant à répondre à la colère des Français. "Parfois, il est en rage", affirme un "pilier de la majorité" dans les colonnes du quotidien. "Il a parfaitement compris qu’il est emmené dans le mur par les technos", confirme un autre "fidèle" du président.

Deux sujets auraient particulièrement agacé le chef de l’Etat : la transformation en machine à gaz des cents euros annoncés par les smicards et celle de l’annulation partielle de la hausse de la CSG. Comme l’a déjà indiqué Planet, les retraités concernés devront tout de même s’acquitter d’une CSG à un taux majoré avant d’être remboursé"au plus tard" en juillet…

Face à cela, l’Elysée a décidé de hausser le ton, souligne le quotidien national. "On décide, ils exécutent", estime-t-on au palais présidentiel. Quitte à licencier purement et simplement les personnalités qui posent un peu trop de question ? "Si un directeur d’administration centrale ne se sent pas à l’aise avec la politique qui est menée par le ministre qui le dirige, il peut faire autre chose de sa vie", assurent les sources anonymes du Parisien.

La guerre secrète menée par l’Elysée : qui est visé, au juste ?

Derrière les "technocrates" et les "bureaucrates" dénoncés par l’exécutif, des individus et des services bien particuliers sont pointés du doigt, poursuit le journal. C’est le cas, tout particulièrement d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée. "La meilleure chose qui pourrait arriver à Macron, c’est une mise en examen de Kohler dans le dossier du croisiériste MSC. C’est un parfait petit techno", estime un soutien anonyme du gouvernement.

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Il n’est pas le seul, toutefois. Un autre élu n’hésite pas à s’en prendre à "la bande Kohler, Benoît Ribadeau-Dumas, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire", dans les pages du titre national. Respectivement, le directeur de cabinet du premier ministre, le ministre de l’Action et des comptes publics et celui de l’Economie. "La réalité comptable de Bercy, elle n’existe pas ! Il n’y a qu’une réalité, celle du pays", juge un autre proche d’Emmanuel Macron.

Ces "costars gris", l’Elysée les retrouve partout. "C’est un parlement d’experts-comptables et un gouvernement PowerPoint", pointe du doigt un conseiller de l’exécutif pour qui Emmanuel Macron devrait "s’entourer de politiques". Mais des politiques différents d’Edouard Philippe, qui est passé par le Conseil d’Etat… Et parce que changer de Premier ministre serait "de bon ton" écrit Le Parisien.

La guerre secrète menée par l’Elysée : le vrai rôle d’Emmanuel Macron

"C’est lui qui nomme des anciens de l’ENA. Des gens serviles et serviables au système. Ca a toujours été le cas dans la Vème République, mais là c’est version XXL", pointe du doigt un député de La République En Marche. Certains des conseillers du président de la République craignent d’ailleurs que "la technostructure ne soit inscrite dans son ADN", résume le site d’information.

"Comme Macron et Philippe n’avaient pas d’expérience, ils se sont appuyés sur les technos", indique un autre conseiller de l’exécutif qui leur mène lui aussi la guerre. "C’est le péché initial de Macron. Arrivé au pouvoir, il a eu le réflexe traditionnel de prendre des énarques qui avaient la réputation de maîtriser les dossiers", poursuit un ancien ministre…