Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Une égalité parfaite. Le département de Lozère, dans le Languedoc-Roussillon, est le théâtre d'un affrontement des plus serrés à l'occasion du second tour des élections départementales. En effet, si la victoire des socialistes a été annoncée dès dimanche soir, il semblerait qu'elle ne soit plus certaine. Et pour cause, la gauche et la droite détiennent six cantons chacune sur les 13 que compte le département. La dernière subdivision, le canton de Chirac (du nom de la commune), est aux mains d'un binôme "sans étiquette", qui servira d'arbitre.
Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué
La gauche serait-elle allée vite en besogne ? Selon Midi Libre la victoire des socialistes annoncée hier n'est plus du tout sûre aujourd'hui. "La droite a perdu le département, nous ne l'avons pas encore gagné", a déclaré le maire PS de Mende, Alain Bertrand. Un constat plus mesuré que celui de la veille. En réalité la victoire des socialistes avait été annoncée car le binôme vainqueur du canton de la ville de Chirac était classé "divers gauche" par le ministère de l'Intérieur, quand bien même il s'était toujours dit "ni de droite, ni de gauche". Si un tel attribut lui a été apposé c'est parce que, en 2014, le maire de Chirac à la tête de ce binôme avait accédé à la municipalité sous l’étiquette "divers gauche".
Mais alors, qui remporte ce département ? A cette question, seul le duo victorieux du 13ème canton peut répondre.
A lire aussi -Départementales : les principaux enseignements du deuxième tour
"Je ne sais pas vers qui je me rallierai"
Le fameux binôme sans étiquette a finalement toutes les cartes en main. Si les deux courants politiques détiennent six cantons chacun, c'est bien celui de Chirac qui fera la différence. Reçu par Alain Bertrand pour trouver un accord, compliqué tant la gauche est fracturée sur place, le binôme-arbitre est reparti sans rejoindre le clan socialiste. "Je me déterminerai quand ils se seront mis d'accord. Pour l'heure, je ne sais pas vers qui je me rallierai. Le président Pourquier (président UMP du Conseil général) m'a appelé. On va voir", a déclaré Henry Boyer, meneur du binôme qui décidera de l'avenir politique de la Lozère.