De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
2022 n’a jamais été aussi proche. Alors qu’il vient de fêter ses trois ans à l'Élysée, Emmanuel Macron est-il déjà tourné vers sa réélection ? C’est un secret bien gardé dans l’enceinte du Palais et il n’est pas prêt d’être dévoilé. Depuis le début de son quinquennat, le chef de l'État a fait face à plusieurs crises, à commencer par celle des Gilets jaunes. Défié chaque samedi pendant de long mois, Emmanuel Macron a ensuite dû faire face à une grève de grande ampleur contre la réforme des retraites, avant d’être embarqué dans la crise liée au coronavirus Covid-19.
"Ça fout la trouille"
Trois actes qui ont affaibli le président dans les sondages et qui le poussent désormais à s’interroger. Doit-il changer le cap de sa présidence pour la fin de son mandat ? C’est ce qu’il a laissé sous-entendre lors de son allocution devant les Français le 13 avril dernier. Emmanuel Macron a-t-il raison de s’inquiéter ? Selon un de ses conseillers, cité par Le Monde, l'Élysée redouterait avant tout l’émergence d’une figure populaire, qui ne serait pas forcément issue du milieu politique. "Ça fout la trouille", confie ce proche du chef de l'État, alors que la défiance envers le pouvoir en place a été alimentée par la gestion de la crise sanitaire.
"Un Zemmour, un Raoult, un Hanouna, pourquoi pas une Élise Lucet, qui incarnent chacun à leur manière cette rupture entre le peuple et les élites, peuvent faire irruption dans le jeu et tenter de poursuivre la vague de dégagisme de 2017", ajoute un membre éminent du gouvernement au quotidien du soir. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on cite aisément Baron noir, série à succès de Canal + sur la politique en France. Dans la dernière saison, le pouvoir exécutif en place est challengé par le personnage Christophe Mercier, un professeur loin du monde politique, mais qui se fait porte-parole de la colère des Français. Un tel scénario est-il possible en 2022 ? Selon un proche d’Emmanuel Macron, ce dernier "redoute notamment qu’un François Ruffin, par exemple, fasse la passerelle entre extrême gauche et extrême droite".