De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’UMP va mal. Depuis le scandale de l’affaire Bygmalion et l’annonce de la démission de Jean-François Copé, le parti d’opposition est plus que jamais à feu et à sang. Car en plus de cette affaire, il doit également composer avec sa récente défaite aux élections européennes et avec la menace de faillite qui pèse au-dessus de lui depuis l’été dernier Si bien que ses ténors se réunissent ce mardi lors d’un bureau politique à haut risque pour tenter de fixer la date du prochain congrès et désigner une direction intérimaire. Leur objectif : sauver l’UMP. Le parti «"a déçu. Le congrès de l’automne doit être celui de la refondation", a d’ores et déjà prévenu Nathalie Kosciusko-Morizet dans les colonnes du Parisien. " Je suis favorable à des actes symboliques forts comme le changement de nom de l'UMP. Je souhaite aussi que l'on vende notre siège, rue de Vaugirard. Il est froid, glacial, à présent il rappelle de mauvais souvenirs, et nous avons de toute façon besoin d'argent", a même préconisé la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris. Selon elle, il est nécessaire de "tourner la page et ne pas laisser le parti aux mains de ceux qui l’ont abîmé".
"Nous n’avons plus le droit à l’erreur"L’ancienne ministre a ensuite poursuivi en insistant sur l’importance de "retrouver l’ADN" du parti. Et pour ce faire, NKM estime qu’il faut "privilégier l’alliance entre la droite et le centre pour une alternative majoritaire et une alternative gagnante"."Nous n’avons plus le droit à l’erreur", a-t-elle par ailleurs affirmé. Mais la tâche s’annonce difficile au vue des divergences qui existent au sein de l’UMP. Le parti est en effet divisé en plusieurs clans (copéiste, fillonistes, sarkozystes, juppéistes et non-aligné), lesquels se disputent la direction. Leur objectif : placer leur candidat pour la prochaine élection présidentielle.
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