De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise et l’hémorragie continuent à Europe-Ecologie-Les Verts (EELV)… Après François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée, parti la veille, c’est au tour de Jean-Vincent-Placé de claquer la porte.
Invité ce matin sur Europe 1, le chef de file des sénateurs écologistes a pris la décision de quitter EELV. "Je pars. Ce parti est devenu un astre mort (…) Ce n'est pas de gaité de cœur, je suis un écologiste convaincu depuis plus d'une dizaine d'années", a-t-il fait savoir.
A lire aussi - Crise à EELV : François de Rugy quitte le parti "dans une dérive gauchiste"
EELV "se fourvoie dans une dérive gauchiste"
"Pour moi, c'est fini. Ce n'est pas facile, mais à un moment, il faut se tourner vers l'avenir pour l'écologie, pour l'Europe et pour la France.", a-t-il déclaré avant d’ajouter : "Mon objectif, c'est d'animer l'écologie réformatrice qui assume la mondialisation, qui est pour l'Europe fédérale, qui aime la République, qui aime la laïcité et qui s'inscrit bien sûr dans l'économie de marché, qui veut faire changer les choses."
"Je veux peser sur les choses : la conférence climat, la transition énergétique, la biodiversité", a-t-il encore fait entendre. "Je pense qu'aujourd'hui Europe Ecologie-Les Verts se fourvoie dans une dérive gauchiste, comme François de Rugy l'a indiqué", a-t-il dénoncé.
Des divergences en interne
La veille, François de Rugy, autre figure des Verts, avait annoncé son départ dans Le Monde, regrettant "une dérive gauchiste" du parti.
La crise dans le parti écologiste fait suite à la fracture en son sein entre les partisans d’un retour des écologistes au gouvernement (dont François de Rugy et Jean-Vincent Placé font partie) et ceux qui y sont opposés. De plus, la stratégie à adopter pour les élections régionales de décembre prochain a cristallisé les tensions, notamment sur une alliance possible avec le Front de gauche.
Vidéo sur le même thème : EELV: Jean-Vincent Placé menace de quitter le parti