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Les démissions s’enchaînent dans l’équipe de Nicolas Dupont-Aignan. Opposant au pass sanitaire et sceptique vis-à-vis des vaccins, le leader de Debout la France est désormais accusé d’avoir dissimulé sa contamination au coronavirus. "Je ne pouvais plus composer avec ce candidat, sa ligne politique, son entêtement", a confié un ancien membre de son équipe à LCI ce mardi 21 décembre. Pour rappel, le candidat à l’élection présidentielle a été diagnostiqué positif au Covid-19 le 10 décembre dernier selon l’AFP. "Nicolas Dupont-Aignan a été testé positif au cours de la semaine dernière, il arrive à la fin de sa période d'isolement", a déclaré Pierre-Jean Robinot, secrétaire général de Debout la France. "Lorsqu'il m'a appelé pour me dire qu'il était positif, nous avons fait le point sur les gens qu'il avait rencontrés et nous les avons prévenus", avait précisé ce lundi à l’AFP le bras droit de Nicolas Dupont-Aignan, assurant s'être lui-même soumis à un test et ne pas avoir été contaminé.
L’Opinion révèle pourtant que le directeur de la communication et la conseillère du président de Debout la France ont démissionné il y a une dizaine de jours. Son directeur de communication, Pierre-Louis Gali, a d’abord claqué la porte, suivi quelques jours plus tard de sa conseillère et chargée des relations avec la presse, Ella Kelian. Ils auraient en effet tous deux décidé de quitter le candidat à l’élection présidentielle, tout comme les trois stagiaires qui travaillaient pour lui. "Si même les stagiaires s’en vont, c’est révélateur…", confie à L’Opinion un proche du candidat "On avait des divergences sur la manière d’exprimer sa ligne, il n’y avait pas de dynamique", détaille un autre de ses collaborateurs. Les proches de Nicolas Dupont-Aignan lui reprochent surtout de leur avoir caché sa contamination au Covid et de les avoir volontairement exposés au coronavirus.
Le candidat aurait travaillé, se sachant cas contact
En effet, le candidat souverainiste à la présidentielle aurait souffert d’une fièvre et d’une toux dès le début du mois de décembre mais n’en aurait pas informé ses équipes, en continuant à travailler et à faire des déplacements professionnels. Selon Libération, le député "se savait cas contact" de son épouse depuis plusieurs jours avant son diagnostic positif le vendredi 10 décembre, "et a pourtant continué de participer à des réunions" à l'Assemblée nationale, le mercredi 8 décembre. Il aurait selon le journal également effectué un déplacement en Lorraine les mercredi 8 et jeudi 9 décembre. Une version des faits que dément formellement de son côté Nicolas Dupont-Aignan. Interrogé sur CNews, il a assuré avoir appris être cas contact de sa femme le jeudi 9 décembre au soir, avant de s’isoler. "Je me suis mis à l’isolement parce que ma femme était positive alors même que j’avais un test négatif", a-t-il assuré ce mardi après-midi.
Je ne voulais pas en être complice
Un ancien collaborateur contacté par LCI assure quant à lui que le candidat lui a appris sa maladie le 10 décembre en lui disant que sa femme avait été soignée les jours précédents "à l'ivermectine". Il aurait omis de prévenir "les médias qu'il a vu dans la semaine, comme Radio courtoisie, et les personnes qu'il a croisées à l'Assemblée nationale". "Ses positions étaient indéfendables et je ne voulais pas en être complice", a indiqué un ex-collaborateur à LCI. En novembre dernier encore, Nicolas Dupont-Aignan, fervent opposant au pass sanitaire, assurait à une passante ne pas être vacciné. Il se retrouve aujourd'hui bien seul à quelques mois de l'élection présidentielle.