De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les restrictions sanitaires seront-elles une nouvelle fois durcies ou assouplies ? Ce vendredi 19 février, Emmanuel Macron a déclaré devant une vingtaine de parlementaires de la majorité réunis en visioconférence, qu’il est encore trop tôt pour trancher. Il dit avoir "besoin de huit à dix jours pour décider si on resserre ou si on peut relâcher les contraintes", selon des propos rapportés au Figaro par un participant.
Si la pandémie recule dans le monde, la prudence reste de mise. D’autant que les variants anglais, sud-africains et brésiliens, considérés comme bien plus contagieux, gagnent chaque jour un peu plus le territoire Français. Raison pour laquelle le président de la République se laisse encore du temps, pour arbitrer entre ces deux options.
Covid-19 : un assouplissement des règles évoqué pour la première fois par le chef de l’État
Trois semaines après avoir évité un reconfinement global aux Français, la circulation du virus demeure intense. Plus de 22 000 nouveaux cas positifs sont recensés chaque jour, selon les chiffres de Santé publique France (SpF) ; mais alors que l’exécutif, qui surveille de près l’évolution de la Covid-19 et de la montée de ses variants, insiste sur la discipline collective, c’est la première fois que le locataire de l’Élysée évoque un éventuel assouplissement des règles sanitaire. Et ce, depuis l'instauration du couvre-feu, le 15 décembre dernier.
Une mise sous cloche du pays est-elle pour autant définitivement écartée ? Rien n’est moins sûr… D’autant qu’une partie des scientifiques prônent toujours cette option.
Covid-19 : "L’heure n’est pas au relâchement"
"L’heure n’est pas au relâchement. On a réussi à éviter le reconfinement, mais c’est très fragile. Il faut qu’on continue à être très disciplinés, solidaires, et confiants", a précisé Jean Castex en visite en Bordeaux, lors d’une rencontre avec des lecteurs de Sud Ouest.
Quant à Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, il reste plus prudent que le chef de l’État. Il a en effet évoqué ce vendredi sur France 2 un horizon plus lointain pour "commencer à alléger les restrictions". Quand cela pourrait-il arriver ?
Restrictions sanitaires : un allègement dans les "prochaines semaines" voire les "prochains mois"
Il va, semble-t-il, falloir être encore patient. Pour Gabriel Attal, cet adoucissement des restrictions pourrait survenir seulement dans les "prochaines semaines" voire les "prochains mois". Cela dépendra aussi de la vitesse d’accélération de la vaccination. Si la barre du million de personnes vaccinées avec deux doses a été passée jeudi, il reste à observer "une décrue" de l'épidémie. Or, à ce jour, "elle n'est pas là, en tout cas elle n'est pas massive", a-t-il noté.
Pour tenter de lutter au maximum contre les nouvelles contaminations, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a d’ailleurs annoncé jeudi 18 février le passage de sept à dix jours de la période d'isolement pour les personnes contaminées.