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Brigitte Macron : un budget considérable

Pour mener à bien sa "fonction de représentation", la Première dame bénéficie d’un budget assez élevé, dévoilé le vendredi 10 novembre par Christophe Castaner, à l’époque porte-parole du gouvernement. Il répondait à une requête des députés Insoumis, réclamant une "réelle transparence".

"Je peux vous indiquer un chiffre qui vient des services de Bercy : le coût des moyens mis à disposition du conjoint du chef de l’Etat, du fait des collaborateurs, sont 440 000 euros. Elle bénéficiera aussi du renfort de sécurités parce que le conjoint du chef de l’Etat fait aussi l’objet d’une protection", a expliqué Christophe Castaner à l’Assemblée nationale, lors du vote du projet de budget de l’Elysée de 2018.

Ce budget, annuel, est encore une fois plus élevé que celui dont disposait la compagne officielle de François Hollande. Valérie Trierweiler bénéficiait de "seulement" 237 000 euros à l’année. En revanche, le budget de Carla Bruni avoisinait les 720 000 euros chaque année, contre 960 000 € annuels pour Bernadette Chirac, comme le détaille le Huffington Post. 

Et ce n’est pas tout ! En début d’année, Brigitte Macron s’est offert un nouveau sac, pour le moins luxueux. De la marque Balmain, il coûte 1 950 euros, comme le souligne Closer. Ce n’est pas le seul sac coûteux de la Première dame qui apprécie beaucoup un modèle Capucines, de Louis Vuitton, dont la valeur grimpe à 3 500 euros. 

Maquillage : le (coûteux) péché mignon du président ?

Brigitte Macron n’est pas la seule à faire attention à son look. Le président y est également très attentif. Si il apprécie particulièrement sa jolie montre LMM-01 de Merci, le chef de l’Etat aime aussi se faire maquiller… au point de déclencher une polémique au début de son quinquennat.

En effet, après seulement trois mois de mandat, l’addition était déjà très, très salée. La facture grimpait à 26 000 euros.

Une dépense que l’Elysée a tenté de justifier, expliquant d’une part qu’elle serait amenée à baisser dans les semaines à venir et d’autre part qu’il s’agissait d’une solution d’urgence. "On a cherché une solution dans l’urgence. Nous n’avions d’autre choix que de recourir à un prestataire extérieur - il n’y a pas de fonctionnaires qui pratiquent ce métier. C’est plus onéreux", a fait savoir l’Elysée.

Dans la pratique, si les tarifs sont aussi élevés, c’est parce que la maquilleuse d’Emmanuel Macron le suivait au cours de ses déplacements. Elle devait donc être logée et transportée, grossissant mécaniquement la note finale. Toutefois, même si la dépense est élevée, elle l’est moins que sous François Hollande qui employait une maquilleuse à temps plein pour un salaire de 6 000 euros net par mois (30 000 euros par trimestre, en incluant les charges). Il employait également un coiffeur, payé près de 10 000 euros brut chaque mois.

Grévin : le sosie de cire du président n’est pas donné

Comme l’annonçait Voici fin mars, le président de la République doit faire son entrée au musée Grévin très prochainement. Pour pouvoir renouveler en permanence sa collection, le musée de la capitale produit en moyenne une dizaine de nouvelles statues chaque année.

Toutefois, le processus de fabrication est long et complexe. Les équipes de BFMTV ont pu en découvrir une partie en février. "On a scanné quelqu’un qui faisait sa taille et on l’a adapté au costume d’Emmanuel Macron qui nous a été fourni", a expliqué le musée. Et ce n’est que le début : pendant 5 mois, environ, les équipes du musée Grévin continuent de travailler sur la statue, sculptant chaque aspect pour qu’elle colle autant que possible à la réalité. Peu à peu elle prend forme et alors, seulement, les artisans passent à la réalisation du costume, puis la peinture du visage. Quand tout est terminé, ils implantent un à un les cheveux sur la statue.

"C’est un budget parce que c’est du temps passé, c’est un savoir-faire très parti­cu­lier, tradi­tion­nel", indique Béatrice de Reyniès, la direc­trice du musée Grévin. En moyenne, une statue coûte 50 000 euros à réaliser. Pour le couple présidentielle, il faudra donc compter 100 000 €… 

Vacances, Noël… Quel est le budget voyage d’Emmanuel Macron ?

Comme le rappelle LCI, le président de la République a fêté Noël en avance, l’année passée. Dès le 15 décembre, en vérité. Il a passé le week-end en famille, à Chambord, dans un gîte à proximité du château. La famille présidentielle a d’ailleurs loué une des salles du château pour passer le réveillon. Emmanuel Macron aurait présidé le dîner après avoir participé à une chasse au sanglier organisée le même jour.

Au total, la location de la salle du château aura coûté entre 600 et 650 euros la soirée, comme l’indique LCI   qui a contacté les services de l’Elysée pour en savoir plus. "N’importe quel contribuable peut le louer ou se le payer. C’est moins cher qu’une salle en Île-de-France", précisent les services du président.

Peu après, le couple présidentiel est parti en vacance au ski, à la station de La Mongie, dans les Hautes Pyrénées. Ces vacances, qui se sont prolongées du 24 au 31 décembre, Emmanuel Macron les a passé dans une résidence composée de trois bâtiments,situés en face des pistes de ski, dont les surfaces varient de 29 m² à 49m² comme l’indique Closer. Egalement à disposition du président et de son épouse, un hammam, un sauna, une piscine et une salle de sport. Pour tout cela, Emmanuel et Brigitte Macron ont dépensé "un peu moins de 950 euros" pour une semaine, indique l’Elysée à l’hebdomadaire.

Et les réformes, dans tout ça ?

Les réformes qu’entreprend Emmanuel Macron ont-elles aussi un coût, que le président avait détaillé quand il était encore candidat. Au programme, 15 milliards de dépenses nouvelles sur le quinquennat. C’était l’estimation, du moins, avant l’élection. Le service militaire d’un mois qu’avait prévu le candidat devait, par exemple, coûter un milliard. En parallèle, il revendiquait 60 milliards d’économie sur 5 ans, comme le précise le quotidien Les Echos.

Autre objectif du président : l’exonération de la taxe d’habitation pour tous les contribuables d’ici à la fin de son mandat. Quand la réforme ne concernait encore que 80% de la population, son coût était estimé à 10 milliards d’euros.

La réforme du CICE, jugée impossible avant 2019 au début du quinquennat, devrait coûter 20 milliards d’euros, comme le rappelle France Info.

De son côté, la réforme de l’ISF (disparu au profit de l’IFI, qui ne concerne que les actifs immobiliers) a également un coût, estimé à 3.2 milliards d’euros dans le Projet de Loi Finance (PLF) 2018. La réforme de la fiscalité du capital, supposée être un coût nul, devrait coûter au moins 4.5 milliards d’euros selon les informations du Monde. 

Enfin, à en croire les informations de Capital, réformer le statut des cheminots pourrait coûter plus cher (au moins à terme) que de le conserver tel quel. Le mensuel a questionné un expert, proche de la direction de la SNCF, qui est resté anonyme. Selon lui, si la SNCF était privatisé, il est probable que les salaires grimperaient beaucoup plus vite et engendreraient un coût réel pour la société.