Un conseiller municipal les Républicains a été mis en examen samedi suite à une accusation de viol. Une accusation qu'il a par ailleurs démentie.

François Barrière, conseiller municipal les Républicains à Clermont-Ferrand, a été mis en examen pour viol samedi. Suspecté d’avoir violé une Clermontoise d’une quarantaine d’années rencontrée sur Meetic, l’homme avait été placé en garde à vue jeudi avant d’être placé sous contrôle judiciaire deux jours plus tard.

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"C'était sa compagne depuis deux mois. Ils avaient des relations habituelles ensemble. Elle prétend qu'un soir il lui aurait imposé des relations sexuelles non consenties, ce qu'il dément totalement", a rapporté à l'AFP Me Jean-François Canis, l’avocat de François Barrière. D’après lui, son client aurait eu "une grosse dispute" avec la femme, ce qui aurait peut-être menée à "une déception de sa part à elle".

"Ma cliente (...) s'est vue imposer des relations sexuelles d'une rare violence"

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Invité sur France Bleu Pays d’Auvergne, Me Charles Fribourg, l’avocat de la victime présumée, a, lui, évoqué un "acte particulièrement violent". "Ma cliente a été maintenue et immobilisée contre son gré, étouffée par un oreiller et s'est vue imposer des relations sexuelles d'une rare violence totalement incompatibles avec une relation sexuelle consentie", a-t-il notamment déclaré. François Barrière "tente d'expliquer les accusations de ma cliente dans le cadre d'un chantage économique doublé d'une prétendue volonté de nuire à sa carrière politique. Ma cliente n'a aucun problème ou difficulté financière et son agresseur s'est perdu dans des explications fumeuses et fantaisistes", a également affirmé l’avocat.

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