De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le Monde, le député-maire de Bègles en Gironde a déclaré vouloir "quitter EELV" parce qu’il ne se reconnaissait pas dans le parti qu’il avait représenté lors de la présidentielle de 2002. "Notre parti ne produit plus rien : il est prisonnier de ses calculs et de ses clans. Nous sommes devenus un syndicat d’élus", dit-il au quotidien Le Monde. Selon Noël Mamère, EELV fait du "sur-place qui nuit au rôle que nous pouvons jouer dans la société". A l’approche des élections municipales, l’ancien journaliste compte tout de même se présenter dans sa ville de Bègles : "Cela ne m’empêchera pas de conduire une liste aux municipales à Bègles, je n’ai pas besoin de l’étiquette", a-t-il annoncé. Le député reste plutôt froid quant à l’émotion qu’aurait pu provoquer son départ : "C’est une page qui se tourne. Je pars sans regret, sans émotion particulière".Des dissensions idéologiquesL’ancien candidat aux présidentielles de 2002 ne se reconnaît plus en son parti. Il s’interroge d’ailleurs sur les membres qui le représentent au gouvernement. "Ils passent leur temps à accepter ce qui ne correspond pas au projet qu'ils sont censés porter. Vous trouverez toujours des arguments pour dire qu'on fait avancer les choses, mais c'est à la marge", a indiqué Noël Mamère. Dans cette interview, les tensions entre le député et la ministre du Logement sont palpables : "Les vrais patrons sont ceux qu'on appelle la firme : Cécile Duflot et ses amis. Même si Cécile Duflot est une bonne ministre, elle n'a pas lâché la direction des Verts. Mais ces derniers ne se sont pas créés pour être soumis au bon vouloir d'un clan. C'est le contraire de ce que défendent les écologistes", a lâché le natif de Libourne. Noël Mamère aura quand même laissé une trace dans l’histoire des Verts, avec le meilleur score atteint par un candidat écologique : 5,25% en 2002.
Noël Mamère, figure emblématique de l’écologie en France et ancien présentateur télé, a décidé de quitter son parti Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Dans un entretien publié par le journal