Christophe Castaner mange des huitres sur la plage : le cliché qui fait polémiqueAFP
Le ministre de l'Intérieur est, une fois de plus, au cœur d'un scandale. Après sa soirée arrosée au Noto, les soupçons d'infidélités, il est cette fois épinglé en train de manger des huîtres sur une plage... Sans grand respect pour les consignes sanitaires.

Christophe Castaner a visiblement beaucoup de mal avec les normes de sécurités sanitaire qu'il ne cesse pourtant de rappeler. C'est en tout cas ce qui ressort d'un récent cliché ô combien polémique, montrant le premier flic de France prêt à déguster des huîtres accompagnées d'un verre de vin blanc, sur front de mer. Le ministre, qui ne porte évidemment pas de masque pour cet apéritif, n'était d'ailleurs pas seul.

Ce moment particulier, à l'aube du déconfinement, a été immortalisé par une photo privée, dorénavant très connue des réseaux sociaux. En effet, rapporte Le Monde, le cliché a été partagé "des dizaines de milliers de fois sur Facebook". "Je rediffuse cette photo, les bars et restaurants sont fermées et samedi 16 mai 2020, notre ministre de l'Intérieur avec sa cour déguste des huîtres et du vin sur la plage", peut-on lire en légende.

Christophe Castaner très critiqué : la photo n'est pas falsifiée

De nombreux internautes se sont offusqués, dénonçant le non respect des mesures sanitaires par ceux-là même qui les édictent. Indéniablement, l'attitude du transfuge de la gauche a de quoi surprendre : elle tranche radicalement avec son propos.

Vidéo du jour

"Si les gestes ne sont pas respectés, nous devrons et nous avons prévus cette possibilité : revenir sur cette décision", affirmait en effet l'ancien socialiste, au sujet de la réouverture des plages qu'il venait précisément commenter. Lorsque fut prise la photo, dont le quotidien du soir confirme la véracité, il était en visite dans deux communes de Seine-Maritime.

Le 16 mai, Christophe Castaner s'est en effet rendu à Yvetot et Veules-les Roses, où fut pris le cliché. Il a porté son masque et s'est assuré de respecter les normes sanitaires jusqu'à la rencontre avec les journalistes.