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Moins d’une semaine après sa nomination, le nouveau gouvernement de Manuel Valls semble d’ores et déjà en proie à quelques remous. Après l’affaire des dérogations aux 35h lancée par Emmanuel Macron, le Premier ministre a dû composer le weekend dernier avec la visite surprise de Christiane Taubira aux frondeurs. Samedi, en marge de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle, la garde des Sceaux s’est en effet rendue à une réunion de frondeurs. Une visite imprévue qui n’a pas manqué de surprendre la majorité. Le groupe est actuellement au centre de l’attention du gouvernement. Très critique envers sa ligne sociale-libérale, celui menace de ne pas voter en sa faveur lors du vote de confiance qui sera prochainement organisé, mettant ainsi en péril la majorité à l’Assemblée et faisant planer le spectre d’une dissolution.
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"Je ne vois pas où est le problème"Mais si la majorité et l’opposition se sont étonnées de cette visite (cf. capture ci-dessous), Christiane Taubira n’y a, elle, vu aucun mal. "C’est tout de même extraordinaire (…) J’ai été invitée il y a plusieurs semaines, je crois qu’on peut entendre les débats. Je ne vois vraiment pas où est le problème. Je comprends que vous ayez besoin de dramaturgie", a-t-elle lâché aux journalistes pour se défendre. "Ce matin, j’y ai pris ma part et j’en assume les conséquences", a-t-elle ensuite lancé avant d’ajouter : "Vous croyez le Premier ministre intolérant ?".
Cela montre "qu’il y a des débats"De son côté, Manuel Valls a profité de sa venue à l’université d’été du PS dimanche pour tenter de calmer le jeu. "Christiane Taubira est un membre du gouvernement et a confirmé son engagement au président de la République et à moi-même, il y a une semaine", a-t-il assuré à propos de la ministre qui a été récemment reconduite dans le gouvernement Valls II. "La cohérence, la clarté, la cohésion voulues par le président de la République ne sont pas évidemment mises en cause", a-t-il également affirmé. Selon lui, cette visite a même quelque chose de positif : cela montre "qu’il y a des débats, des interrogations".
Une ligne également adoptée par les services du chef du gouvernement, lesquels ont par ailleurs tenu à rappeler que Christiane Taubira n’était pas membre du PS.
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