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Les révélations sur les comptes de l’UMP pleuvent ces jours-ci. Ce weekend, c’est Christian Jacob, copéiste et président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, qui était au centre des attentions. Selon les informations de Mediapart, il aurait prêté 3 millions d’euros tirés de la dotation de son groupe parlementaire à l’UMP sans en informer ses députés.
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En catimini, ce prêt s’est effectué à l’issue des législatives de 2012 afin de pallier à un problème de trésorerie à l’UMP. "Le parti avait un trou de trésorerie et comme les finances du groupe le permettaient, on a fait un prêt de 3 millions d'euros au parti, avec une convention, un échéancier, un taux d'intérêt" a fait savoir l’intéressé qui martèle que son opération est "complètement" légale.
Pour le député Lionel Tardy interrogé par BFM TV, "personne n'était au courant de ce prêt" au sein du groupe d’opposition et exige des "explications" de la part de Christian Jacob. "J'ai le droit de savoir pourquoi et dans quelles conditions cela s'est passé. Nous n'avons jamais été informés de cela et cela me choque, très clairement" a ajouté pour sa part Christian Estrosi sur les ondes de RCJ.
Vers une révision des statuts des groupes parlementaires ?
Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a également réagi à la suite de ces révélations. Pour le patron du Palais Bourbon, cette affaire offre l’occasion de revoir les règles auxquelles sont soumis les groupes parlementaires.
Souhaitant plus de transparence, il demande une réforme des groupes "pour permettre l'exercice d'un contrôle sur l'utilisation qu'ils font des dotations qui leur sont versées". Il a ainsi "demandé aux questeurs d'engager un travail et de formuler pour la prochaine session des propositions pour modifier la réglementation actuelle".
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle affaire tombe mal pour l’UMP déjà embourbée dans les révélations en cascades issues de l’affaire Bygmalion.
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