De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"L'UMP est devenue un parti bourgeois et élitiste. Il faut que nous redevenions un parti populaire". A partir de ce constat, Christian Estrosi a, dans une interview accordée ce lundi au Parisien, scellé le destin de l’UMP : "le parti est déjà mort" !
• Lire aussi : Affaire Bygmalion : un député UMP prédit la mort du parti dans un mois
Un besoin de révolution ?
Regrettant que les militants et le peuple ne soient plus mis à contribution, Christian Estrosi a expliqué que le parti ne pouvait se contenter uniquement du congrès de novembre pour refaire peau neuve. En effet, le maire de Nice a estimé qu’une révolution au sein du parti était nécessaire. "Le congrès de novembre peut être une bonne chose, mais à la condition que nous discutions d'un projet, et qu'il soit adopté par les militants", a-t-il ainsi proposé quitte à "changer de nom".
"Ce n'est pas une restructuration avec un congrès à minima qu'il faut, mais une véritable révolution !", a-t-il déclaré expliquant cette volonté par le poids que représente l’affaire Bygmalion-Copé sur l’image du parti et sa capacité à innover politiquement. L’UMP n’est désormais qu’"un parti qui ne distribue plus que des investitures et ne produit plus d'idées nouvelle", a-t-il ainsi déploré.
Ce fidèle sarkozyste espère ainsi renouveler le parti et ce, alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte ce lundi sur le paiement des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy pour la campagne de 2012.
A voir sur ce thème : le point sur l'affaire Bygmalion