Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le sujet est hautement symbolique. François Hollande en a même fait la condition sine qua non à sa réélection. Le nombre de chômeurs. Mais surtout l’inversion de la courbe du chômage à laquelle le chef de l’Etat a lié son destin.
Or, on apprend que les sénateurs Les Républicains s’interrogent sur la réalité des chiffres publiés chaque mois, si bien qu’ils ont décidé de lancer une commission d’enquête sur l’évaluation et l’évolution des chiffres du chômage, indique Le Figaro.
"Le gouvernement met en place des dispositifs destinés à baisser artificiellement les statistiques. Cela doit être quantifié et les modes de calcul expertisés", explique Bruno Retailleau, président du groupe (LR) au Sénat, chambre dont la majorité est à droite.
Les "bugs" et le plan de formation de 500 000 chômeurs étudiés
La commission d’enquête, composée à parité de sénateurs de droite et de gauche, commencera à travailler mi-avril et rendra ses conclusions six mois plus tard, soit dans le courant du mois d’octobre. Elle aura notamment à charge d’éclaircir les nombreux "bugs" informatiques qui se sont multipliés et qui ont faussé les résultats du nombre de demandeurs d’emploi.
A lire aussi - Chômage : le plan machiavélique de François Hollande pour se représenter en 2017
Les sénateurs étudieront aussi le plan de formation de 500 000 chômeurs annoncé début janvier par François Hollande et qui avait soulevé quelques interrogations. En effet, ces chômeurs en formation ne seront plus comptabilisés dans les séries habituellement regardées pour évaluer le chômage. Ainsi, certains y ont vu une (habile) manœuvre du président afin de faire baisser artificiellement les chiffres du chômage d'ici à la présidentielle de 2017.
Vidéo sur le même thème : Royaume-Uni : toujours moins de chômeurs