De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plusieurs raisons peuvent conduire un responsable politique à voter contre les directives de son parti. Enjeux locaux, divergences de point de vue ou bien ambitions personnelles sont autant d’éléments qui influent sur le choix isolé d’un membre d’une famille politique. Petit tour d’horizon, non exhaustif, des hommes politiques qui, en votant pour le camp d’en face, affichent leur désaccord avec l’appareil duquel ils dépendent.
Henri Guaino et les européennes
Il l’a dit et redit, et depuis, la polémique ne désenfle pas. L’ancien conseiller politique de Nicolas Sarkozy ne votera pas UMP pour les élections européennes. Les raisons invoquées ? Lamassoure incarne "tout ce que le gens rejettent de l’Europe". S’en sont suivies des passes d’armes entre lui et Alain Juppé qui le menace de l’exclure de l’UMP.
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François Sauvadet et les européennes
François Sauvadet appartient tellement à l’UDI qu’il en est le vice-président. Il n’empêche, il votera pour la liste UMP pour les européennes. Ce dernier regrette que le Modem ait fait des alliances avec le PS pour les municipales à Dijon par exemple. Il évoque alors un souci de "cohérence".
Frédéric Lefebvre et le Pacte responsabilité
Il est le seul UMP à avoir voté pour le texte présenté par Manuel Valls. "L'opposition doit se montrer constructive et non destructrice. Il faut sortir du clivage gauche-droite stérile. Les Français ne veulent plus de ça" avait-il fait savoir au Monde qui titrait sur la "mue de cet ancien sniper ". À l’issue du vote, il avait confirmé son choix au micro de BFM TV en ces termes "je suis homme un droite, pas un politique de droite". Au final, il ne voyait pas l’intérêt de voter un contre texte qui était en accord avec ses idées…
Franck Riester et le mariage gay
Il est l’un des seuls parlementaires UMP à avoir voté pour le mariage pour tous. Son crédo : "on n’enlève de droit à personne, on en donne à d’autres ». Le député de Seine-et-Marne n’avait d’ailleurs pas hésité à fustiger ceux qui dans sa famille politique avaient dérapés au moment des débats. Interrogé par France TV Info à l’issue du vote de la loi, il avait indiqué qu’il avait le sentiment d’avoir voté pour un texte qui "restera dans l'histoire de notre République".
Roselyne Bachelot et le PACS
Au moment du vote pour le PACS, Roselyne Bachelot était l’unique parlementaire de droite à avoir voté pour en 1999 . "C’est l’honneur d’un parlementaire de voter selon sa conscience" avait-elle affirmé à la tribune du Palais Bourbon . Au détour d’une interview accordée au Monde, Roselyne Bachelot se souvient : "Au sein de ma famille politique, j'ai été traduite devant un véritable tribunal populaire dans ma circonscription".
Jérôme Guedj et le pacte de responsabilité
Il n'est pas le seu à s'être abstenu concernant le plan d'économies prévu par le pacte de responsabilité. En revanche, c'est bien lui qui est apparu comme le leader des députés frondeurs qui se levaient contre les directives de Solférino. Ce n'est d'ailleurs pas sur ce seul sujet qu'il s'est abstenu. En 2013, il avait déjà joué la carte de l'abstention concernant les retraites et plus récemment sur le vote de confiance. Ce comportement ne pourra plus être mis en oeuvre dans l'hémicycle. En effet, à l'issue du remaniement, Jérôme Guedj a dû laisser son siège à l'ancien ministre de la ville François Lamy dont il était le suppléant.