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A la veille de l’ouverture des bureaux de vote en Grande-Bretagne pour les élections européennes, Le Canard Enchaîné a révélé ce mercredi l’ampleur du bourbier administratif de l’Europe. L’hebdomadaire s’est particulièrement intéressé aux frais de communication à la charge de l’Union Européenne (UE) : ces derniers atteignent des sommes astronomiques pour des résultats plus que mitigés.
Une cacophonie organisée
Selon le Canard, la commission européenne emploie 1932 salariés consacrés à la communication de l’entité exécutive de l’Union européenne. A cela s’ajoutent les budgets communication alloués à chaque commissaire. Le tout pour la modique somme de 106 millions d’euros.
La communication est tellement importante que la quarantaine d’agences spécialisées telles que Frontex (Frontières), Efsa (Sécurité alimentaire) ou encore Europol ont chacune leur propre budget com.
Le Parlement, vitrine de l’action européenne ?
Alors que les eurodéputés s’efforcent de promouvoir leur travail ainsi que les avancées législatives réalisées à Strasbourg (Parlement), le budget total de la communication de l’hémicycle européen est de …350 millions d’euros. 900 salariés s’attèlent chaque jour à la tache de vendre l’Europe, rapporte le Canard Enchaîné. Le service compte également une webtélé (EuroparlTV) très peu connue, et de nombreux studios télé.
456 millions d’euros : effet zéro ?
Alors que cette somme peut interpeler, la place prise par les eurosceptiques dans la campagne pose la question de l’efficacité. Et pour cause, ces derniers désignent l’Union Européenne comme une "usine à gaz". Une thèse étayée tant la communication de l’Union est un véritable micmac, lequel ne produisant aucun résultats. Les communicants de Bruxelles et de Strasbourg n’ont pas réussi à mettre en valeur les réussites de l'UE estiment de nombreux eurodéputés. La baisse des prix des communications téléphoniques intra-européenne, l’Erasmus ou encore la protection des données personnelles sur Internet face à l’aspirateur anti-terroriste américain, autant d'éléments qui n'ont pas été mis en avant auprès des citoyens européens.
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