De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La politique est le reflet de la société. Or, en France, la misogynie et le sexisme sont encore très fortement ancrés dans les mœurs. Ainsi, si les personnalités politiques font face, de par leur fonction, à de nombreuses vagues de haine, d’injures ou de harcèlement en tout genre, ce phénomène est décuplé pour les femmes.
Remarques sur le physique, les vêtements, infantilisation, invisibilisation, le milieu de la politique est une jungle infernale dans laquelle le sexisme est palpable et indéniable. Selon une enquête transpartisane réalisée par le réseau Élues Locales auprès de 950 femmes et révélée par Le Parisien en 2021, 74% des élues dans les collectivités territoriales subissent du sexisme.
Sexisme en politique : une réalité ancrée en France
"Cela fait dix ans qu’elles nous livrent ces témoignages. Il s’agissait aujourd’hui de quantifier le phénomène. Désormais, cette étude doit être un électrochoc pour les collectivités locales. D’autant que l’écrasante majorité des violences dénoncées viennent d’autres collègues élus (82 %, NDLR). Et si nous saluons la prise de parole de femmes politiques médiatisées, elles sont effectivement l’arbre qui cache la forêt", explique ainsi Julia Mouzon, fondatrice du réseau visant à faire évoluer les mentalités sur la place des femmes en politique.
Mais au-delà des femmes politiques, le patriarcat s’attaque également à toutes celles qui gravitent autour des hommes du milieu. Avec le développement des réseaux sociaux et l’essor des sphères complotistes d’extrême droite ces dernières années, il est ainsi courant que les femmes d’hommes élus soient directement la cible d’attaques sexistes.La Première dame, Brigitte Macron, ne fait ainsi pas exception. Depuis l’élection de son mari en 2017, elle est régulièrement la cible de théories ou de rumeurs visant à la discréditer.