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Les ennuis semblent s’accumuler pour Jean-Marie Le Pen. Brouillé avec sa fille, Marine, depuis plusieurs semaines et exclu du Front National, le "patriarche" devrait désormais composer avec des ennuis judiciaires. Depuis lundi, il ferait l’objet d’une enquête ouverte par le parquet national financier, apprend-on de l’agence Reuters qui cite une source judiciaire. En cause : un compte en banque caché en suisse et sur lequel il aurait placé 2,2 millions d’euros par le biais d’une société de gestion de patrimoine.
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Jean-Marie Le Pen nie fermement
Et si l’enquête qui vient d’être ouverte "ne vise pas à ce stade une personnalité en particulier", il pourrait bien s’agir de Jean-Marie Le Pen. Le calendrier des récents évènements le concernant semble en effet corroborer cette idée. En avril dernier, Mediapart avait révélé que l’ex-président d’honneur du FN avait placé de l’argent en Suisse : 2,2 millions d’euros dont 1,7 million en lingots et pièces d’or. Toujours d’après le site d’investigation, cet argent aurait ensuite été transféré en 2014 vers la filiale d’une autre banque suisse aux Bahamas. Mediapart précisait également que toutes ces informations avaient été transmises au parquet de Nanterre par Tracfin, la cellule antiblanchiment d’argent de Bercy. "Je le nie. Ce n'est pas parce que Mediapart dit quelque chose que c'est une vérité évangélique", a de son côté affirmé le père de Marine Le Pen mardi.
Si cette enquête vise bel et bien Jean-Marie Le Pen, elle viendrait alors s’ajouter à celle qui a été ouverte en 2013 au sujet de son patrimoine et d’un enrichissement personnel de 1,1 million d’euros entre 2004 et 2009.
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