De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Robert Ménard est content de lui. Dressant le bilan de la féria de Béziers qui s’est tenue du 13 au 17 août, l’édile biterrois a souligné les succès de cette édition durant laquelle "toutes les nouveautés ont fonctionné".
Parmi celles-ci, la polémique "messe publique" instaurée par le maire soutenu par le FN. Selon Le Midi Libre, Robert Ménard s'est félicité de son initiative et s'en est vanté hier lors du conseil municipal : "On a démocratisé la messe. Ils étaient 5.000 personnes. C’est un vrai succès, pas un succès catholique (sic)". Et le maire de Béziers de poursuivre : "le catholicisme, la corrida, le monde de l’aficion, c’est la main dans la main". Une entorse manifeste aux principes de la laïcité qui interroge bon nombre d’observateurs.
La polémique de la messe publique
Au moment de la sortie du programme de la fête taurine, le parti de gauche avait fait part de son indignation concernant cet amalgame public/religieux auquel s’adonne Robert Ménard. "C’est inacceptable que le maire d'une commune invite publiquement ses administrés à participer à une cérémonie religieuse, quelle que soit la confession" avait réagi Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche. Et pour cause, c’est la première fois qu’une telle cérémonie ouvre la féria de Béziers depuis sa création en 1968.
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À noter, depuis son élection en mars dernier, Robert Ménard a créé plusieurs fois la polémique avec plusieurs décisions considérées comme discriminantes. En effet, les arrêtés sur le couvre-feu, les paraboles, le linge aux fenêtres, les blouses à l’école ou encore la commémoration du massacre d’Oran devant une stèle de l’OAS convergent dans le sens de la thèse du laboratoire idéologique qu’entendrait faire Robert Ménard de la ville héraultaise. Et cela ne fait que six mois qu’il en est maire...
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