La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ségolène Royal aurait-elle été trop franche ? Dans un portrait qui lui est consacré dans le numéro à paraître ce jeudi, la présidente de la région Poitou-Charentes se confie auPoint, et ne se prive pas de tacler ses petits camarades du PS. Si elle assure avoir tourné la page de 2012, une année particulièrement difficile pour elle, Ségolène Royal semble pourtant avoir encore quelques comptes à régler, et se présente comme l’une des personnalités fortes du Parti socialiste. Trop forte peut-être.« J'aurais fait vivre le Parlement »« J'ai un charisme, de l'aura, du poids. Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre » affirme-t-elle, indiquant avoir refusé la place de Garde des Sceaux l’an dernier. Ségolène Royal évoque également le perchoir, un poste pour lequel elle semblait être favorite, mais qui est finalement revenu à Claude Bartolone. « Ça n'aurait pas été mauvais pour le pouvoir que ce soit moi, la présidente de l'Assemblée » estime-t-elle. « J'aurais fait vivre le Parlement. Il aurait dû être plus présent pour soutenir le gouvernement la première année ». Elle affirme aussi avoir conservé une certaine influence au sein du parti. « Ce que j'ai dit sur la taxe carbone a beaucoup influencé Jean-Marc Ayrault. Il y a eu recul grâce à moi » affirme-t-elle.Montebourg « se prend pour un acteur américain »Même si elle se défend de ne pas rouvrir de vieilles blessures, Ségolène Royal se prive pourtant pas de lancer des piques à ceux avec qui elle s’est parfois retrouvée en concurrence. A commencer par Martine Aubry. « Je n'aurais pas dû me laisser voler le congrès de Reims. J'aurais dû imposer un rapport de force » déclare-t-elle, en référence à la bataille qui les avait opposées pour le poste de premier secrétaire du PS en 2008. Martine Aubry qu’elle accuse aussi d’ « un pompage d’idées inconscient » dans son programme « Désirs d’avenir ». « C’est à mourir de rire, c’est énorme ! » lance Ségolène Royal. Arnaud Montebourg, son ancien porte-parole, qu’elle taxe de se prendre « pour un acteur américain » en prend lui aussi pour son grade. « Chacun sait que ce n’est pas mon état d’esprit »Des propos sans aucune concession donc, que Ségolène Royal a pourtant démenti avoir tenu. Sur son compte Twitter, la candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 avoue sa « stupéfaction à la lecture de l’article du Point et des reprises qui en sont faites ». « Je démens catégoriquement les propos qui me sont prêtés ». « Chacun sait que ce n’est ni mon état d’esprit ni mon niveau de réflexion et ce genre de pseudo scoop est carrément médiocre » ajoute-t-elle.