De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jean-Marc Ayrault a montré les crocs. Finie l’image lissée, le Premier ministre est sorti de ses gonds mercredi à l’Assemblée nationale. Tout a commencé lorsqu’un député UMP, Philippe Meunier,s’en est violemment pris à François Hollande en demandant sa démission. La goutte de trop pour Jean-Marc Ayrault ?
Alors qu’au sein de l’hémicycle il a souvent été reproché à Jean-Marc de laisser ses ministres répondre à sa place, le chef du gouvernement ne s’est, cette fois, pas fait prier pour prendre la parole. "Vous pouvez insinuer ce que vous voulez, mais cela ne sert à rien", a-t-il rétorqué lors de la séance des questions avant d’ajouter : "Je vous demande un minimum de respect pour le président de la République dans l'intérêt du fonctionnement de nos institutions et de notre pays". Et le Premier ministre ne s’est pas arrêté à ses mots : "Vous insinuez, vous distillez, vous dénigrez, vous salissez, vous n'avez rien d'autre à dire et vous vous croyez dignes ? ", a-t-il lancé à l’opposition. Et alors qu'il a été applaudie par l’ensemble des députés PS, Jean-Marc Ayrault a souligné que l’affaire Cahuzac est un signe que la "justice fonctionne dans ce pays".
Il a même tâclé Bartolone
"Je n'ai pas de différend avec le président de l'Assemblée nationale", a-t-il expliqué mercredi devant l’association des journalistes parlementaires au Palais Bourbon, en référence à la prise de position publique de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, contre cette moralisation de la vie politique. "Il s'est exprimé. Moi, j'exprime le point de vue du gouvernement. En l'occurrence, en ce qui concerne la transparence, vous avez noté que le président de la République s'est fortement engagé", a continué le Premier ministre.
D’après la journaliste Anna Cabana, interrogée par BFMTV , le chef du gouvernement a envoyé un message fort : "Bartolone ne parle que pour lui-même, alors que lui, Ayrault, s'exprime au nom du gouvernement et, mieux encore, du chef de l'État". Le Premier ministre est-il en passe de devenir le nouveau Ayrault du PS ?