De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Fervent défenseur du protectionniste économique, Arnaud Montebourg s’est fait plus remarquer en tant que ministre pour des sorties médiatiques quelques peu tumultueuses que pour ses réussites politiques. La proposition de nationaliser le site de Florange, menacé de fermeture, a même manqué de lui coûter son poste. Ses idées de protectionnisme économique, l’ont également poussé à refuser le rachat de Dailymotion par le géant américain Yahoo. Mais le temps des couacs semble révolu et le ministre sort grandi de la gestion de la vente d'Alstom.
Valls Premier ministre, une résurrection politique pour Montebourg
Le ministre à la marinière et au mixeur Moulinex du Parisien Magazine, a bien changé depuis 2012… Ou pas. Depuis le remaniement opéré en mars dernier, Arnaud Montebourg a une place de premier plan dans la politique économique du gouvernement.Et si c’est Manuel Valls qui a mené de front la bataille du pacte de stabilité économique ainsi que le pacte de responsabilité négocié avec le Medef et la CGPME, Arnaud Montebourg est certes resté en retrait mais cette position lui a servi. Cet effacement calculé car ce dernier tient à rester un ministre à gauche de la gauche et ne peut donc pas mener une politique trop éloignée de ses idées...
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Montebourg préféré à Ayrault
Et le retour en grâce serait acté au sein même de sa famille politique. Et pour cause, Arnaud Montebourg a été maintenu dans le gouvernement au dépend de Jean-Marc Ayrault, remplacé par Manuel Valls."J’ai exprimé au président de la République que, s’il nommait à nouveau Jean-Marc Ayrault, je ne souhaitais pas continuer pour des raisons que je n’ai pas exprimées publiquement", a-t-il ainsi expliqué ce lundi surBFM TV. Le ministre -fort de la promesse de création de 1000 emplois soutirée à General Electric dans le cadre du rachat d'Alstom- a en effet déclaré avoir menacé François Hollande de démissionner si Jean-Marc Ayrault était reconduit en tant que Premier ministre lors du dernier remaniement. Il a eu gain de cause.
Une gestion du cas d’Alstom rédemptrice ?
Alstom est ainsi la première grande réussite du ministre. Dès le début, Arnaud Montebourg s'est positionné en faveur de Siemens, dont l’offre préliminaire consistait à créer deux géants européens : l’un de l’énergie, l’autre du ferroviaire. Faute d’offre réelle de l’Allemand, le ministre de l’Economie s'est résigné à accepter le rachat de la branche énergie d’Alstom par l’Américain General Electric. Appuyé par François Hollande avec lequel il a piloté les négociations depuis l’Elysée, Arnaud Montebourg a conditionné le rachat à l’entrée de l’Etat au conseil d’administration à hauteur de 20% soit la majorité. Le protectionnisme a encore frappé. Mais cette fois-ci, le ministre a pris le temps et la mesure des choses évitant tout couacs comme ce fut le cas pour Florange et Dailymotion.
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Malgré la gestion prolifique du cas Alstom, Arnaud Montebourg aurait encore du mal à faire oublier ses sorties médiatiques rugueuses. Dernière en date : sa position en faveur de l’exploitation du gaz de schiste, à contrepied du gouvernement. Les ombres de Florange, Lejaby et Dailymotion sembleraient encore hanter le père fouettard du "Made In France".
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