Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"J’avais pensé à la formuler de façon un petit peu plus subtil peut-être mais comme je n’étais pas arrivé à placer cette question, je l’ai sortie comme ça à la fin de l’émission". Vingt ans après avoir posé une "question qui tue" à Jacques Chirac, Arlette Chabot s’en mord encore les doigts. En 1995, la journaliste avait interviewé celui qui allait devenir président de la République. Encore candidat au moment de leur entretien, ce dernier s’était ainsi vu demandé : "Quoiqu’il arrive, vous irez jusqu’au bout de cette campagne présidentielle Monsieur Chirac ? Vous n’avez pas l’intention de renoncer ?".
"Vous parlez sérieusement ou vous faites de l’humour ?"Une question qui avait alors quelque peu décontenancé le futur locataire de l’Elysée : "Vous parlez sérieusement ou vous faites de l’humour (…) Ecoutez Arlette Chabot, soyons sérieux". L’émission télé s’était ensuite terminée. Mais les caméras avaient continué de diffuser pendant de "longues secondes" les images d’Arlette Chabot, la mine déconfite attendant impatiemment le générique de fin, rappelle cette semaine BFM TV dans Retour vers le passé.
A lire aussi - Anecdote de vancances : souvenez-vous quand Jacques Chirac était nu à Brégançon
La chaîne d’informations en continu est en effet revenue sur cet épisode en donnant la parole à Arlette Chabot. "On arrive à la fin de l’émission et je me dis que ce n’est pas possible de conclure, on était sur les pommes, le petit pommier de la couverture du livre (...) … et je me dis qu’il faut absolument poser ‘la’ question, a ainsi confié la journaliste, et avant de terminer, paf, je pose ma question (...) J’avais pensé à la formuler de façon un petit peu plus subtil peut-être mais comme je n’étais pas arrivé à placer cette question, je l’ai sortie comme ça à la fin de l’émission".
"Tu sais Jacques, cette question est un piège"Arlette Chabot a par ailleurs raconté que ce malaise avait duré plusieurs jours après l’interview. "Moi j’ignore totalement ce qui se passe, c’est que dans un deuxième temps, ‘quelqu’un’ va le voir et lui dit ‘Tu sais Jacques, cette question est un piège. Elle ne t’était pas posée comme ça normalement par une journaliste, tu as remarqué son oreillette, donc on lui a soufflé la question et devine qui lui a soufflé la question en régie, Nicolas Sarkozy aurait téléphoné à Jean-Pierre Elkabbach pour qu’on (lui) demande de poser la question qui tue’", a-t-elle encore expliqué à BFM TV, assurant que ces allégations étaient fausses.