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Ce lundi, Claude Guéant s'est exprimé pour la première fois après ses 30 heures de garde à vue et sa mise en examen samedi pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale dans l'affaire du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy. Au micro de RTL, l'ancien ministre de l’Intérieur s'est défendu de toute culpabilité. Rappelant qu'aucune preuve n'était avancée, il s'est dit "meurtri" mais "pas affaibli, au contraire". Il a également évoqué "l'instrumentalisation" de sa garde à vue.
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Claude Guéant est un homme "honnête"
L'ancien ministre a été mis en examen samedi dans le cadre de l'enquête concernant le financement, en 2007, de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi, le dictateur Libyen. Dans une investigation en cours, les magistrats s'intéressent à la vente de deux tableaux à un avocat malaisien. Cette vente justifierait les 500 000 euros qu'avait reçus l'ex-ministre sur son compte. Pourtant l'acheteur reste introuvable et les tableaux sont surcotés.
Cependant, au micro de RTL, Claude Guéant a tenu à faire valoir son honnêteté : "rien dans le dossier ne constitue une preuve des infractions qui me sont reprochées. Ces infractions, je ne les ai pas commises. Je suis un homme honnête et je le prouverai". Selon lui, il n'existe aucun lien entre cette vente et les soupçons de financement illégal qui pèsent sur la campagne de Nicolas Sarkozy.
Claude Guéant dénonce "l'instrumentalisation" de sa mise en examen
"Meurtri" par les récents événements, notamment à cause d'une garde à vue "désagréable", Claude Guéant n'en sort pas "affaibli", au contraire. Face à Yves Calvi, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a estimé que maintenant qu'il avait connaissance du dossier, il pourrait se "défendre". "Je ne suis pas affaibli, au contraire. Je suis meurtri c'est vrai mais cela me donne de la combativité", a-t-il ajouté.
D'ailleurs, il n'a pas manqué de faire un lien entre son dossier et le calendrier électoral. "Tout a été fait pour que ma garde à vue soit longue et connue", a déploré Claude Guéant. En plus de ce constat, il a insisté sur "la proximité" entre sa mise en examen et les prochaines élections, preuve selon lui d'une "instrumentalisation" des derniers jours.
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