De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tourner la page. Lors d'une allocution télévisée diffusée à 20 heures le 17 avril 2023, Emmanuel Macron a reconnu que la très controversée réforme des retraites n'avait vraisemblablement pas été acceptée par les Français. "Malgré les mois de concertations, un consensus n’a pas pu être trouvé. Je le regrette et nous devons en prendre toute notre part de responsabilité", a-t-il avancé. Justifiant une loi "nécessaire", le président de la République a malgré tout demandé un nouvel effort aux citoyens pour éviter de "baisser les pensions" de retraite, "augmenter les cotisations" ou "ne rien faire".
Depuis l'Elysée, le chef de l'Etat a évoqué la "colère" de la population, "exprimée face à un travail qui ne permet plus de bien vivre (...) face à des prix qui montent". Pour cette raison, il a souligné sa volonté de construire "un nouveau pacte de la vie au travail"... Et a évoqué plusieurs "chantiers prioritaires" sur lesquels l'exécutif compte travailler. Ont notamment été abordés les sujets de la santé, de l'éducation, du pouvoir d'achat ou encore de "la justice et de l'ordre républicain".
Casseroles et manifestations
Pour ce faire, Emmanuel Macron se donne 100 jours dits "d'apaisement" avant la mise en place progressive de la réforme des retraites à l'automne. Quelles sont les six dates-clé de cette période ? On fait le point dans notre diaporama ci-dessous.
Dans la rue, la colère ne faiblit pas. Lors de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron, des concerts de casseroles et des manifestations ont eu lieu aux quatre coins de la France. L'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac) avait lancé un appel à boycotter le discours du président sur les réseaux sociaux.
A 18h30, soit plus d'une heure avant la diffusion de l'allocution, l'association recensait déjà plus de 300 rassemblements à travers le pays.