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Emmanuel Macron sur l’Affaire Benalla : “Ils ont dit des fadaises”
Six jours. C’est le temps qu’il aura fallu à Emmanuel Macron pour enfin s’exprimer sur l’Affaire Benalla. Mardi soir, devant les parlementaires de La République En Marche, le chef de l’Etat est revenu sur cette affaire. Le président a profité d'un pot de fin de session parlementaire, à la Maison de l'Amérique latine à Paris, pour faire taire les rumeurs qui circulaient dans la presse, non sans une pointe d’ironie.
"Il n'était pas mon amant", s'est amusé le président devant un parterre conquis. Ponctuée d'humour, la très attendue prise de parole d'Emmanuel Macron, a fait son petit effet. Le président a démenti toutes les rumeurs, et a pris plaisir à énumérer les intox qui ont circulés sur “celui qui [l’]a suivi avec beaucoup d’engagement”.
"Alexandre Benalla n’a jamais détenu les codes nucléaires. Alexandre Benalla n’a jamais occupé un 300 mètres carrés à l’Alma. Alexandre Benalla n’a jamais gagné 10.000 euro. Alexandre Benalla n’a jamais lui non plus été mon amant", a-t-il déclaré, un sourire au coin des lèvres, faisant rire l'assistance. Des propos que n'ont pas manqué de diffuser ses soutiens.
Le chef de l'Etat s’en est par ailleurs pris à la presse, un "pouvoir médiatique qui veut devenir le pouvoir judiciaire", selon lui.
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Emmanuel Macron : il se sent trahi par Alexandre Benalla
Blagues à part, Emmanuel Macron est revenu sur l'affaire Alexandre Benalla, un ex-collaborateur qui a selon ses mots commis une "trahison". Le président de la République a aussi souligné que "personne auprès de [lui] ou dans [s]on cabinet n'a jamais été protégé ou soustrait aux règles" de la République.
Le chef de l'Etat a expliqué également qu'il assumait la "responsabilité" de cette affaire, déclarant : "Et si ils cherchent un responsable, dites-leur que vous l'avez devant vous ! Le seul responsable de cette affaire, c'est moi, et moi seul. Celui qui a fait confiance à Alexandre Benalla, c'est moi, le président de la République. Celui qui a été au courant et a validé l'ordre, la sanction de mes subordonnées, c'est moi et personne d'autre".
Du côté de l'opposition, cette prise de parole, bien que non-officielle, n'est pas suffisante. Des élus lui intiment de venir désormais s'exprimer devant les Français.
Ce n'est pas dit que le président accède à cette demande, ayant précisé dans son discours face à ses troupes qu'il ne comptait pas se laisser dicter l'agenda de ses prises de paroles.
Vidéo : Quand il voit quelque chose qui le choque, Alexandre Benalla y va", assure son avocat