Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
Cela faisait des mois, et même des années, qu’Alain Juppé se rêvait à l’Elysée. Longtemps favori dans les sondages, le maire de Bordeaux a essuyé une première déconvenue le 20 novembre quand François Fillon est arrivé en tête du premier tour de la primaire de la droite et du centre. Il a finalement pris une douche froide quand le député de Paris l’a terrassé avec plus de 66% des voix en sa faveur au second tour. Déçu et sans doute aussi amer, Alain Juppé ne représentera donc pas son camp lors de la prochaine élection présidentielle. Fini la campagne politique. Envolée l’idée de succéder à François Hollande dans six mois. "C’était le dernier combat de sa vie", écrit Sud-Ouest qui voit même en son discours de dimanche soir, "un testament politique". Et le journal d’ajouter qu’à "71 ans et après deux ans de campagne, le désaveu est cinglant pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac".
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"Je vais me consacrer pleinement à ma tâche de maire de Bordeaux"
Soutenu par les siens, celui a longtemps été considéré comme le favori de la primaire va donc regagner ses terres bordelaises où il va panser ses blessures. "Je vais me consacrer pleinement à ma tâche de maire de Bordeaux qui me donne tant de joie", a-t-il d’ailleurs annoncé. "Il ferait bien de prendre quelques jours, de s’éloigner un moment", lui conseillent pourtant des proches cités par Sud-Ouest. Mas qu’à cela ne tienne, dès vendredi, Alain Juppé présidera le conseil de Bordeaux métropole, rapporte encore le journal qui ajoute qu’il "a besoin" de ce rôle pour surmonter sa défaite.
En vidéo - Alain Juppé ému après sa défaite