De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il y a des choses à ne pas dire. Ségolène Royal a choisi de s'opposer vendredi soir sur iTélé aux propos du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui avait qualifié plus tôt les auteurs de violences contre des cadres d'Air France de "stupides".
"Je ne veux pas critiquer un ministre. Et en même temps, il faut que les choses soient faites sérieusement, en sécurisant les salariés (…) Chercher à opposer les salariés les uns aux autres, ça n'a jamais marché", a-t-elle déclaré sur iTélé. Selon la ministre de l'Ecologie, qui visait explicitement Emmanuel Macron, il faut "éviter maintenant tous les mots qui blessent et ne servent pas la reconstruction d'une solution".
"Il ne s'agit pas de la France, il s'agit de personnes stupides"
Les déclarations d'Emmanuel Macron faisaient écho aux violences commises en marge du Comité central d'entreprise (CCE) d'Air France il y a quelques jours, au cours desquelles un DRH a notamment eu la chemise arrachée.
"On parle de quelques personnes isolées, extrêmement violentes, qui ont décidé de faire ça après l'annonce d'un important plan de restructuration. Le gouvernement a soutenu la direction, et tous les syndicats, au fond, ont condamné ces actes. Donc je souhaite être clair : il ne s'agit pas de la France, il s'agit de personnes stupides, et qui seront condamnées pour cela", avait-il estimé sur CNN.
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