Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Le Front national est une nouvelle fois impliqué, indirectement, dans l’"évasion" des deux pilotes condamnés en République dominicaine pour une histoire de convoyage de drogues à bord de leur avion, dans l’affaire dite "Air cocaïne".
On savait que l’eurodéputé FN Aymeric Chauprade, proche des pilotes avant leur exfiltration rocambolesque, avait joué sa partition lors du grand soir. Il avait d’ailleurs expliqué être l’un des initiateurs de l’évasion, baptisée "Dîner en ville".
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Un ancien légionnaire devenu parlementaire de Le Pen
Mais en plus de l’eurodéputé, France 2 révèle qu’une autre personne proche du FN a été impliquée dans cette affaire. Il s’agit de l’assistant parlementaire de Jean-Marie-Le Pen au Parlement européen, Pierre Malinowski. Ce dernier, engagé dans la Légion étrangère à 17 ans et qui a passé "huit ans au sein de l’Armée de Terre", comme il l’expliquait au blog Paroles d’Actu, a confirmé à la chaîne son implication par "solidarité militaire".
"Pierre Malinowski était à bord de la première embarcation qui a permis aux deux pilotes de fuir la République dominicaine, explique Francetv Info. Le commando était composé de trois personnes. Un marin recruté sur place par les Français conduisait la vedette rapide, affrétée spécialement par Aymeric Chauprade, eurodéputé Front national, également à bord. Le troisième homme n’était autre que Pierre Malinowski."
Jean-Marie Le Pen se dit "totalement étranger" à tout ceci
D’ailleurs, sur la photo qui a été rapidement diffusée par BFMtv, il se trouvait à l’arrière de la vedette avec à son bord les deux pilotes, lui le visage flouté.
Dans un communiqué publié lundi, Jean-Marie Le Pen affirme être "totalement étranger" aux péripéties de l’affaire Air cocaïne. "Monsieur Pierre MALINOWSKI est un assistant parlementaire européen que je partage dans le cadre d’un mi-temps avec Monsieur Aymeric CHAUPRADE, dont il est très proche. Dans ces conditions, il n’y a aucune raison valable pour que mon nom soit associé au développement de ce dossier.", conclut le leader historique du FN.
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