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L’acte 2 du quinquennat repose sur une nouvelle feuille de route. Résultats médiocres, mesures non connues du grand public… Face aux impacts non suffisants des réformes, Emmanuel Macron demande à ses ministres d’agir pour changer le quotidien des Français.
"On sera convaincants quand les gens verront des retombées tangibles dans leur vie, comme une maison de santé près de chez soi ou l’installation de la fibre optique", déclare un proche du président au Figaro.
Ainsi, lors de son week-end à Brégançon, fin mai, le chef de l’Etat a consacré une partie de son temps à contacter ministres et conseillers pour leur mettre la pression.
Un Conseil des ministres corsé
Analyse, point, bilan… Le Conseil des ministres se transforme en évaluation géante. La pression est à présent de mise : chaque semaine, devant le gouvernement au complet, un ministre est interrogé sur ses sujets. La semaine dernière par exemple, c’est Elisabeth Borne qui a été audité sur ses résultats.
"Emmanuel Macron voulait savoir ce que sa réforme ferroviaire avait changé", raconte un participant au Figaro.
Après une présentation de ses "5 indicateurs clés de la réforme", "le président n’hésite pas à challenger celui qui expose", livre un ministre. D’ailleurs sur l’autisme, le chef de l’Etat n’a pas hésité a bousculé Sophie Cluzel.
La tension monte pour les suivants. Ce sera bientôt le tour du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian qui devra exposer les résultats du commerce extérieur. Gérard Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, sera ensuite interrogé sur le droit à l’erreur.
Un moyen pour emmanuel Macron de préparer sa réélection ?
Vidéo en lien avec la thématique : Philippe Grangeon, le conseiller spécial d'Emmanuel Macron
"L’art de l’exécution"
Nouvelle feuille de route fixée au gouvernement ? La capacité "à délivrer". Elle est devenu une priorité. Pour reprendre de la hauteur, Emmanuel Macron veut des "permanences" sur le terrain.
"La question pour Emmanuel Macron n’est pas d’agir mais de faire agir, de montrer aux Français qu’il met en mouvement l’appareil d’État", précise un habitué de l’Élysée.
Ce fût d’ailleurs le cas le 6 juin dernier, lorsque le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a reçu des familles d’expatriés français en Italie lors d’un déplacement dans un lycée français de Milan.
Pour changer le quotidien, Emmanuel Macron mise donc sur une nouvelle communication et envoie ses ministres "au charbon". Un moyen également de lutter contre les conservatismes de l’administration.