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L’affaire Claude Guéant prend de l’ampleur. Depuis que le Canard Enchaîné a indiqué, que selon ses informations, la justice enquêterait sur un mystérieux versement de 500.000 euros effectué depuis l’étranger sur un compte bancaire de l’ancien ministre de l’Intérieur, ce dernier se retrouve au cœur d’une vaste affaire. Et alors que la justice le soupçonnerait d’avoir ainsi participé au présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, l’ex-membre du gouvernement tente de se défendre, niant en bloc toutes ces accusations.
Claude Guéant a ainsi expliqué que le demi-million viré sur l’un de ses comptes correspondait à la vente de tableaux et que les factures payées en liquides trouvées lors d’une perquisition étaient des primes de cabinet réglées en espèces et dont il aurait bénéficié en tant lorsqu’il était ministre. Et c’est justement sur ce dernier point que son successeur, Manuel Valls a décidé d’enquêter.
La "réforme vertueuse et connue de tous n'aurait pas été appliquée à tous les membres du cabinet"
"Par souci de moralisation et de transparence à la suite d'une affaire particulière, le gouvernement de Lionel Jospin a supprimé le paiement en espèces des primes de cabinet qui existait de longue date, pour lui substituer un régime indemnitaire classique et fiscalement déclaré", a ainsi commencé par indiquer le ministre dans un communiqué, avant d’ajouter : "Il appartient aux responsables du ministère de l'Intérieur de l'époque de s'expliquer sur le fait que, selon certaines déclarations, cette réforme vertueuse et connue de tous n'aurait pas été appliquée à tous les membres du cabinet du ministre de l'intérieur après mai 2002 et que des primes en espèces auraient été attribuées ". Et Manuel Valls de conclure : "C'est pourquoi, à la suite des déclarations publiques jetant le doute sur le bon usage de ces fonds au cours de la dernière décennie, j'ai, à la demande du Premier ministre, ordonné une enquête administrative, confiée à l'inspection générale de l'administration et à l'inspection générale de la police nationale".