La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Elle est au cœur d’un scandale intime et politique. Benjamin Griveaux a pris tout le monde de court en annonçant le retrait de sa candidature à la mairie de Paris vendredi 14 février. Le visage fermé, les mots posés, il a expliqué pendant quelques minutes que l’attaque personnelle qu’il venait de subir était de trop et qu’il souhaitait désormais, avant tout, "protéger" sa famille. La raison de son retrait ? La publication sur les réseaux sociaux de ses supposés échanges intimes avec une femme… Qui n’est pas la sienne. Des vidéos à caractère sexuel qui ont été envoyées sur Messenger, la messagerie instantanée de Facebook.
Elle aurait agi pour se venger de Benjamin Griveaux
L’identité de la jeune femme qui aurait été la destinataire de ces échanges a été révélée sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’Alexandra de Taddeo, une étudiante en droit de 29 ans, compagne de l’activiste russe Piotr Pavlenski, qui a lui-même mis ces images en ligne le soir du jeudi 13 février. A-t-elle transmis ces vidéos sciemment à son compagnon ? A-t-elle été forcée de le faire, a-t-elle été manipulée ? De nombreuses questions auxquelles elle devra répondre et qu’elle a peut-être déjà évoquées devant les enquêteurs. Elle a été placée en garde à vue pour "atteinte à l’intimité de la vie privée" et "diffusion sans l’accord de la personne d’images à caractère sexuel". D’après les informations du Parisien, Alexandra de Taddeo est "tétanisée" et "dépassée par l’ampleur des faits". Interrogé par le quotidien, un proche de l’enquête confie que la jeune femme "a expliqué qu’elle n’était pas vraiment sur un acte politique comme son compagnon, mais plutôt sur une ligne personnelle". Elle aurait agi pour se venger de Benjamin Griveaux, dont elle n’aurait pas apprécié le comportement. La correspondance entre l’étudiante et l’homme politique aurait débuté au printemps 2018, lorsque ce dernier était encore secrétaire d’Etat. Une rencontre physique aurait eu lieu mais les choses se seraient terminées après seulement quelques mois.
"Une jeune femme issue d'une famille friquée"
Le Parisien a pu retracer le parcours de la jeune femme de 29 ans, originaire de Metz (Moselle), parlant cinq langues et décrite comme une étudiante brillante. Elle est titulaire de deux masters, effectué dans une université parisienne et dans une école toulousaine, en droit international public et l’autre en gouvernance et action internationales. D’après Le Parisien, elle a également effectué une partie de sa scolarité à l’université britannique d’Oxford et à l’EFAP, une école de communication. "Je ne savais rien de la vie privée et des possibles engagements politiques de cette étudiante dont j’ai dirigé le mémoire, explique au quotidien un professeur de l’Assas. Le mémoire était de qualité et Alexandra de Taddeo une étudiante intelligente". Interrogé par Franceinfo, le père d'Alexandra de Taddeo affirme qu'elle "est loin d'être une anarchiste". "Ce garçon n'est pas notre tasse de thé", ajoute-t-il en parlant de Piotr Pavlenski, assurant : "Soit elle est inconsciente, soit elle s'est fait manipuler".
Pour un proche du dossier cité par Le Parisien, elle est "une jeune femme issue d’une famille friquée qui découvre le monde de la gauche, tendance faisons sauter la République". Sa relation avec l’activiste russe Piotr Pavlenski aurait débuté au début de l’année 2019.