Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Les arguments martelés par les fidèles de Nicolas Sarkozy peinent à convaincre. Selon un sondage BVA réalisé pour Le Parisien, le coup de l’acharnement judiciaire de prend pas dans l’opinion. En effet, 63% des sondés considèrent que l’ex-chef de l’État est traité comme n’importe quel justiciable dans le cadre de sa mise en examen.
Le quotidien précise que ce sentiment a augmenté de 15 points depuis un précédent sondage effectué au mois de mars. L’idée de "l’acharnement" fait tout de même son chemin parmi les sympathisants de droite. En effet, 8 sur 10 estiment que le traitement particulièrement rude dont il fait l’objet est motivé par des raisons politiques. Pour cette raison, les sympathisants UMP pensent toujours que Sarkozy peut-être le champion de la droite en 2017. En effet, parmi les têtes d’affiches candidates à la présidence du parti d’opposition, il arrive en tête avec 25% d’opinions favorables.
En revanche, sa cote s’amenuise petit à petit et l’avance qu’il avait sur Juppé (qui est à 21%) devient minime. Autre obstacle d’envergure pour son retour. Pour représenter la droite en 2017, les Français continuent de lui préférer Alain Juppé à hauteur de 35% contre 21%.
La dénonciation faite hier sur l’instrumentalisation de la justice au profit d’un complot politique visant à le nuire fonctionnera-t-elle sur l’opinion ? Rien n’est moins sûr. Comme le notent aujourd’hui nombre d’observateurs, si la sortie de Nicolas Sarkozy hier est marquée par le sceau de la détermination, il a manqué l’occasion de s’exprimer sur le fond de l’affaire se contentant de tirer à vue sur les juges, Manuel Valls, Christiane Taubira et "Mr Hollande".