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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Depuis une déclaration diffusée ce mercredi à la télévision, François Hollande n’a pas caché sa colère et a parlé d’ « un outrage fait à la République », d’ « une faute impardonnable ». « Il a trompé les plus hautes autorités du pays : le chef de l'Etat, le chef du gouvernement, le Parlement et à travers lui tous les Français » a réaffirmé le président. « Je sais ce que ça représente pour les Français, cette blessure » a-t-il confié, avant de promettre que « toute la lumière sera faire » sur cette affaire.
Le chef de l’Etat qui a toujours mis en avant sa volonté d’avoir une « République exemplaire », entend bien prendre des mesures pour assainir et moraliser la vie politique française. « D'abord renforcer l'indépendance de la justice » avec « une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature », «assurer la publication et le contrôle sur les patrimoines des ministres et de tous les parlementaires » pour « lutter de manière impitoyable contre les conflits entre les intérêts publics et les intérêts privés », enfin interdire « de tout mandat public » tous « les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale ou pour corruption ».
Mais pour l’opposition, ces mesures sont loin d’être suffisantes. « La seule issue possible, la seule, est qu'un remaniement gouvernemental de grande ampleur, Premier ministre y compris, permette à François Hollande de redonner un peu de sérénité à notre pays, de changer de politique » a déclaré hier Jean-François Copé.
« Car au-delà de l'enquête, qui doit suivre son cours, a poursuivi Jean-François Copé, il faut que le président de la République prenne conscience de la gravité de la situation, et de la détérioration extrême de sa relation avec les Français » a-t-il insisté.
Même son de cloche chez Nadine Morano. « Le président n’a pas d’autre choix que de procéder à un remaniement » a-t-elle déclaré sur le plateau de Ruth Elkrief sur BFM TV. « Je doute que l’Elysée n’ait été pas au courant » a affirmé l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. « On n’est pas au bout des révélations » estime-t-elle.
Pour Marine Le Pen, il faut aller encore plus loin. « Je ne vois pas d'autre solution que de démissionner le gouvernement et de dissoudre l'Assemblée nationale » a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : « Nous allons apprendre que le président et le Premier ministre étaient en réalité au courant depuis plusieurs semaines de la véracité de ce qui était reproché à M. Cahuzac ».
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