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Il n’a pas pu échapper à la question. En déplacement au Maroc, François Hollande s’était jusqu’ici gardé de toute référence à l’affaire Cahuzac. Mais la crise qui secoue le gouvernement depuis les aveux de Jérôme Cahuzac ce mardi, venu confirmer l’existence d’un compte dissimilé à l’étranger, a rattrapé le chef de l’Etat. Après avoir écarté la question une première fois, François Hollande n’a pas eu d’autre choix que de s’exprimer sur l’affaire. Au cours d’une conférence de presse, le président de la République a notamment écarté ce jeudi toute éventualité d’un remaniement ministériel.
Le gouvernement pas remis en cause
« Il n'y a pas de décision à prendre en ce qui concerne le fonctionnement du gouvernement » a déclaré François Hollande. « C'est un homme qui a failli, le gouvernement n'est pas mis en cause ». A nouveau, le chef de l’Etat a fait part de sa stupéfaction face aux mensonges de l’ancien ministre du Budget. « Un homme qui était au gouvernement et qui a pu mentir au Premier ministre, au Président de la république et au Parlement, oui, c'est un choc qui appelle nécessairement des décisions ». Et par décisions, François Hollande entend la mise en place de mesures destinées à moraliser la vie politique.
La France humiliée
« J'irai jusqu'au bout sur ces questions parce que je n'ai rien à redouter de l'application stricte des textes quand ils existent et de l'application de nouveaux textes quand ils sont nécessaires » a réaffirmé le président, indiquant que la France ne pouvait « être ainsi humiliée ». Même son de cloche du côté de Jean-Marc Ayrault à Paris. « Nos concitoyens attendent de la politique l'exemplarité, l'engagement, que l'on consacre notre énergie à une seule cause, être au service des Français » a déclaré le Premier ministre à l’occasion d’un déplacement dans un centre d’hébergement d’urgence de l’Armée du Salut dans le XIXe arrondissement, où il a rappelé l’essentiel de son action : se consacrer « à ce qui est l'essentiel de ma tâche, c'est-à-dire d'être au service des Françaises et des Français ». « Travaillons d'abord à ce que nous avons à faire avant de spéculer ».