De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un "exposé complet" pour démontrer les "allégations totalement mensongères". C'est ainsi que Jean-François Copé prépare sa riposte dans l'affaire Bygamlion. Le patron de l'UMP a annoncé, dans une interview au Journal du Dimanche, la publication imminente des comptes de l'UMP devant le comité stratégique et le bureau politique du parti. Il s'agit, pour le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), de répondre aux accusations de favoritisme, à l'égard de la société de communication Bygmalion, formulées par Le Point. Selon l'hebdomadaire, ce dernier aurait avantagé le groupe crée, en 2008, par Bastien Millot et Guy Alvès, réputés proches de l'homme politique de droite.
Quatre axes de défense
Une accusation que rejette Jean-François Copé, lequel affirme que les partis politiques "ne sont pas soumis aux codes des marchés publics". Selon le président de l'UMP, la société Bygmalion a touché "7 à 8 %" d'honoraires sur 143 évènements organisés, pour ses prestations assurées entre 2011 et 2012. "La filiale de Bygmalion avait pour mission d'assurer un rôle de coordination technique et en aucun cas de conseil en communication", affirme-t-il. Concernant la dette de l'UMP, elle serait de 24 millions d'euros et non de 96 millions d'euros comme l'avait affirmé Le Point. Dans un communiqué publié, fin février dernier, l'UMP avait annoncé une dette de 26,4 millions d'euros, des données qui seraient prochainement dévoilées dans son "exposé complet". Jean-François Copé a une nouvelle fois invoqué la nécessité d'introduire la transparence des partis politiques dans le débat parlementraire, notamment par deux propositions de loi à ce sujet. Des textes qui seraient par ailleurs, en train dêtre "finalisés", selon le chef de file de l'UMP.
Les députés de l'opposition n'ont, pour l'instant, pas souhaité commenter la sortie médiatique de Jean-François Copé. Interrogé ce dimanche, dans l'émission "12/13 Dimanche" sur France 3, Laurent Wauquiez a préféré botter en touche les questions concernant les déclarations de son collègue parlementaire. Le députe de Haute-Loire avait été, début mars, l'un des quatres députés UMP à avoir voter la loi sur la transparence de la vie publique suite à l'affaire Cahuzac, exhorant l'UMP à "lever les doutes tout de suite" sur les comptes de l'UMP.